Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Roger Edgar Gillet

Roger Edgar Gillet, huile sur toile

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Cote et valeur de l’artiste

De son vivant, Roger Edgar Gilet connait un grand succès et une cote haute à l’internationale qui n’a pas baissé aujourd’hui. Ses huiles sur toile sont ses œuvres les plus prisées et suscitent un grand intérêt auprès des collectionneurs.

Le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 15 et 41 000€, un delta conséquent mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de l’artiste.

Ainsi, une œuvre signée Gillet peut être adjugée des centaines de milliers d’euros comme en témoigne son huile sur toile Une soirée chez Pollac, adjugée 41 000 € en 2011, tandis qu’elle était estimée entre 10 000 et 15 000€.

Ordre de valeur allant du plus basique au plus prestigieux

Technique utilisée

Résultat

Estampe - multiple

De 15 à 270 €

Dessin - aquarelle

De 60 à 2 740 €

Peinture

De 40 à 41 000€

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Style et technique de l’artiste

Gillet commence son parcours artistique dans l’abstraction lyrique (Mathieu, Debré, Hartung) et l’art informel, en lien avec la Seconde École de Paris. Il opère ensuite une transition vers une figuration expressive dès les années 1960, en introduisant des silhouettes humaines déformées, des visages floues et des architectures évoquées.

Il y a une certaine tension entre abstraction et figuration, ses œuvres continuent de porter une forte matérialité et des gestes expressifs même lorsque la figuration est présente. Il travaille avec un chromatisme contenu, sa palette est souvent composée de tons terreux (ocres, bruns, gris) atténués, avec des jeux de clair-obscur.

Il fait apparaître des figures émergentes, des visages et silhouettes qui semblent naître du fond, comme voilés sous la matière picturale. Il se sert aussi d’inspirations traditionnelles avec des anciens maîtres comme Goya, Ensor, mais aussi des figures de la caricature, satire, cruauté humaine et humour noir.

La peinture à l’huile est la technique majeure de Gillet, appliquée avec densité, empâtements et textures. Il mélange des matériels (sable, cailloux, colle ou agrégats dans la peinture pour créer une surface rugueuse.

Il travaille également le dessin, la gravure et l’estampe. Le dessin est à la fois un outil préparatoire, une mémoire visuelle et un médium autonome. Les gravures et estampe font partie du corpus de Gillet. Il met aussi l’accent sur le travail gestuel, le peintre parle de la peinture comme d’une « pâte » à travailler, pétrir, écraser, gratter et modeler.

Gillet fait aussi usage du floutage et de l’estompage, les visages et silhouettes sont souvent estompés, presque effacés, traités par grattage ou dilution dans la matière environnante. Avec les strates et remontées, la figuration « réapparaît » dans une peinture initialement abstraite, comme si des formes émergeaient de couches d’expressivité matérielle.

La vie de Roger Edgar Gillet

Roger-Edgar Gillet (1924 – 2004) naît en Bretagne. Il suit des études à l’école Boulle (1939 – 1943). Il suit les cours de Maurice Brianchon à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs. Il obtient un poste d’enseignant à l’Académie Julian entre 1946 et 1948.

À ses débuts artistiques, il est en consonance avec l’abstraction lyrique et l’art informel, défendu par Michel Tapié et Charles Estienne. Sa première exposition personnelle a lieu à la galerie Craven, à Paris en 1953. Il reçoit le Prix Fénéon en 1954, et le Prix Catherwood dans les années suivantes.

Il découvre l’art américain après le Prix Catherwood, et intensifie sa pratique expressive. Il a des relations avec des galeries, puisqu’il est représenté par la Galerie de France (1956 – 1963) puis par la Galerie Ariel de Jean Pollak.

Il a vécu entre Paris, Sens et la région de Saint-Malo. Ses productions thématiques sont successives, avec des séries de visages, juges, bigots, musiciens, mutants, etc. Il est à l’origine d’expositions majeures et de rétrospectives au CNAP en 1987, au Musée Galliera en 1971, « Cinquante ans de peinture » à Sens en 1999, et « La Marche des oubliés » au Centre d’art contemporain en 1989.

Certaines de ses œuvres sont conservées dans des collections publiques (Musée National d’Art Moderne, Centre Pompidou, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Musées de Lyon, Rouen, Lille, Bruxelles, Sao Paulo, Los Angeles.

Il arrête de peindre vers 1998. Dans sa postérité, on retient environ 100 expositions personnelles et une centaine d’expositions collectives.

Segmentation du marché et cote de l’artiste

Les œuvres valorisées de l’artiste sont les peintures sur toile, qui sont majoritaires, des dessins, des aquarelles, des gravures et estampes.

Le segment dit haut de gamme est constitué des toiles de grand format, des œuvres historiques et des pièces majeures ayant appartenu à des collections importantes. Les toiles de taille modérée, les œuvres peu connues et les dessins signés mais en format restreint constituent le segment intermédiaire.

Les estampes, gravures et lithographies constituent le segment le plus accessible mais souvent recherchées pour la qualité de tirage et la rareté. Les acheteurs typiques sont des collectionneurs français d’après-guerre (XXème), des galeries spécialisées dans l’art moderne, les musées régionaux et les collectionneurs européens.

Le marché secondaire est dominant : la plupart des transactions passent par les ventes aux enchères. L’artiste garde un fort ancrage dans le marché français, dans la mesure où 94,5% des ventes ont lieu en France.

Aux enchères, ses œuvres se vendent entre 20 et 71 420 USD. Les facteurs de valorisation importants sont le format, le matériau, la date de réalisation, la provenance, l’état, la présence d’expositions et le catalogue de référence.

Sa signature

Même s’il y existe des variantes, voici un premier exemple de sa signature :

Signature de Roger Edgar Gillet

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