Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Yoël Benharrouche

Yoël Benharrouche, acrylique

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Cote et valeur de l’artiste

Yoël Benharrouche est un artiste qui a produit des œuvres en Yougoslavie et à Paris. Aujourd’hui, l’artiste garde une cote haute et certaines de ses œuvres sont très prisées par les collectionneurs, notamment celles orientées vers la figuration narrative.

Ainsi, une œuvre signée de sa main peut atteindre des milliers d’euros aux enchères, comme en témoigne son acrylique sur toile Musician (round), adjugée 8 350 € en 2024, tandis qu’elle était estimée entre 8 350 et 11 140€.  

Ordre de valeur allant du plus basique au plus prestigieux

Technique utilisée

Résultat

Dessin - aquarelle

De 110 à 2 800 €

Estape - multiple

De 20 à 2 280€

Peinture

De 190 à 8 350 €

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Les œuvres et le style de l’artiste

Yoël Benharrouche est un peintre à l’esthétique symboliste et spiritualiste. L’œuvre de Yoël Benharrouche s’inscrit dans une démarche symbolique et introspective, articulant des références à la tradition hébraïque, la mystique juive et la poésie biblique.

Sa peinture se conçoit comme un espace de méditation plastique, où l’image devient vectrice de transcendance. Son langage formel est singulier, il élabore un langage plastique personnel, immédiatement identifiable, fondé sur l’assemblage de figures stylisées, d’éléments calligraphiques et de structures géométriques flottantes.

Cette combinatoire formelle produit une iconographie onirique, où les corps, les lettres et les objets peuvent coexister dans un espace mental. Benharrouche spiritualise la forme, puisque la figure humaine, qui est souvent androgyne et intériorisée, perd toute corporéité réaliste. Elle est délibérément désincarnée, traitée en aplats de couleurs et intégrée dans une structuration plane, sans profondeur illusionniste, ce qui accentue la dimension spirituelle de l’image.

Il y a aussi dans son œuvre une dimension scripturaire, puisque des caractères hébraïques sont intégrés de manière récurrente, parfois fragmentaires et parfois intégrés au décor. Cela permet de donner à l’œuvre une dimension textuelle et herméneutique.

Yoël Benharrouche inscrit ainsi la peinture dans une tradition de l’interprétation et du commentaire. Le texte n’est pas illustratif, mais participe à l’architecture visuelle de la composition.

L’artiste privilégie une palette chaude et saturée, dominée par des ocres, rouges profonds, bleus célestes et des ors, qui évoquent les enluminures médiévales autant que les harmonies byzantines. Les transitions chromatiques sont douces, fusionnelles et contribuent à l’atmosphère contemplative des œuvres.

Il emploie volontiers des techniques mixtes sur papier, associant peinture acrylique, encres, collages et rehauts à la feuille d’or. Ce mélange technique lui permet de jouer sur les contrastes de textures et de matérialiser une pluralité de régimes visuels.

Le traitement du temps dans l’œuvre est non linéaire, circulaire ou suspendu. Les scènes se situent dans une atemporalité mythique, où les repères narratifs sont neutralisés, ce qui laisse place à une poétique de la réminiscence et de la permanence.

Même s’il est inclassable, l’univers de Benharrouche peut être rapproché de celui de Chagall pour l’onirisme et les résonances bibliques, ou de Baya Mahieddine ou André Lanskoy pour le rapport au signe et au symbolisme graphique, sans pour autant que ces références n’épuisent la singularité de sa démarche.

La vie de Yoël Benharrouche

Yoël Benharrouche naît en 1961 à Beersheva, dans le sud d’Isarël, au sein d’une famille juive originaire d’Afrique du Nord. Cette double appartenance culturelle (israélienne et sépharade) constituera un socle identitaire et spirituel essentiel dans le développement de son œuvre.

Il passe son enfance à Ashdod, sur la côte méditerranéenne, dans un environnement familial imprégné de tradition religieuse et de culture textuelle. Dès l’adolescence, il manifeste une attirance marquée pour la peinture, la calligraphie et les textes sacrés.

Il poursuit une formation artistique rigoureuse à l’École supérieure des Beaux-Arts de Bat-Yam, puis à l’École de Tel Aviv, où il approfondit ses connaissances en dessin académique, composition, histoire de l’art et techniques mixtes.

Sa formation le sensibilise aussi aux avant-gardes européennes, tout en consolidant une démarche ancrée dans la spiritualité juive. Dans les années 1990, Benharrouche s’installe à Nice, ce qui marque une nouvelle étape dans sa carrière.

Ce déplacement lui permet d’accéder à un réseau de galeries internationales, tout en maintenant un lien affectif avec Israël. Il partage aujourd’hui son temps entre Nice et Tel Aviv, consolidant une pratique artistique biculturelle.

À partir des années 2000, il construit un univers pictural immédiatement reconnaissable, nourri par la tradition mystique juive (notamment la Kabbale), les textes bibliques, les psaumes et une iconographie réinterprétée de manière contemporaine.

Son œuvre est exposée dans de nombreuses galeries à l’international, où elle suscite l’intérêt de collectionneurs, amateurs d’art spirituel et d’esthétique symboliste. Son travail est également associé à une démarche de recherche intérieure, au croisement de l’art, du texte et de la foi.

En parallèle de sa carrière artistique, Benharrouche mène des activités de transmission, notamment sous formes de conférences ou d’enseignements, où il explore les liens entre art, spiritualité et tradition hébraïque.

Segmentation du marché et cote de l’artiste

Yoël Benharrouche occupe une position singulière dans le champ de l’art contemporain figuratif, à la croisée du marché des artistes spirituels contemporains et celui des créateurs liés à la tradition juive.

Il se situe dans un segment intermédiaire à haute valorisation symbolique, où la dimension spirituelle de l’œuvre prime sur la spéculation. L’artiste est principalement diffusé par un réseau de galeries spécialisées, surtout aux États-Unis, en Israël, en France et en Suisse. Ce circuit verticalisé et maîtrisé contribue à une stabilité des prix, favorisant la construction d’une cote soutenue mais contrôlée.

Le marché repose sur la diffusion d’œuvres originales sur toile, mais aussi sur des techniques mixtes sur papier, des gouaches, et une production graphique éditée en séries limitées. La diversité des formats permet une segmentation fine du public acquéreur, du collectionneur averti à l’amateur éclairé.

Sa clientèle est constituée majoritairement de collectionneurs privés sensibles aux thématiques spirituelles, de membres de la diaspora juive, et d’amateurs d’art religieux contemporain. Le profil sociologique de l’acheteur relève souvent d’un intérêt croisé pour la symbolique hébraïque, la méditation visuelle et la narration biblique.

Les œuvres de grand format sont les plus valorisées, avec celles qui intègrent une iconographie biblique dense (figures humaines, lettres hébraïques, symboles mystiques) et une palette chaude et ornementale. Ces œuvres concentrent les niveaux de prix les plus élevés.

Les prix pratiqués sur le marché primaire se situent généralement entre 5 000 et 20 0000€, avec des pointes supérieures pour les œuvres de prestige. Le marché secondaire reste limité, mais certaines ventes en salle ont confirmé l’existence d’une demande soutenue, notamment en France et aux États-Unis.

Sa présence régulière dans les foires d’art, les expositions monographiques et les ventes en lignes organisées par les galeries contribuent à entretenir une visibilité constante, sans inflation artificielle de la cote.

Sa reconnaissance internationale est encore discrète : bien que peu intégré aux collections muséales publiques, Benharrouche bénéficie d’une reconnaissance critique croissante dans les milieux de l’art contemporain. Son positionnement hors des canons académiques traditionnels lui confère une visibilité alternative, souvent liée à des réseaux culturels spécifiques.

Sa signature

Les œuvres de Yoël Benharrouche ne sont pas toutes signées.

Même s’il y existe des variantes, voici un premier exemple de sa signature :  

Signature de Yoël Benharrouche

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