Cote et valeur des chaises, meubles de Carlo Pagani

Si vous détenez une œuvre réalisée par l’artiste Carlo Pagani ou d’après son travail et que vous souhaitez connaître sa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous aiguilleront.

Nos spécialistes réaliseront une expertise gratuite de votre œuvre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel.

Par la suite, si vous désirez vendre votre œuvre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal.

Cote et valeur du designer

Designer du XXème, Carlo Pagani a créé de nombreux meubles, en particulier plusieurs collections de chaises, qui lui ont valu une reconnaissance artistique mondiale. En accord avec sa notoriété, la cote ce l’artiste est élevée sur le marché des enchères.

Ainsi, Carlo Pagani s’impose comme une valeur sûre du marché de l’art et une pièce portant sa signature peut se vendre plusieurs dizaines de milliers d’euros en salle des ventes. En témoigne l’un de ses bureaux dessiné pour une commission privée de Milan, adjugé plus de 33 000 € à Londres en 2018.

Ordre de valeur allant du plus basique au plus prestigieux

Style et technique de l’artiste

Carlo Pagani (1913 – 1999) est un designer italien inscrit dans le modernisme d’après-guerre, entre design fonctionnel et recherche sculpturale. Son œuvre est représentative de la transition entre le rationalisme italien des années 1950 et une approche plus expressive dans les années 1960 – 1970.

Sa production est principalement centrée sur le mobilier et le luminaire. Il créé des lampes de tables, lampadaires et suspensions, mais aussi des tables basses, consoles et éléments décoratifs fonctionnels. Il est surtout connu pour ses chaises, ses pièces sont conçues pour des intérieurs modernes, souvent en production limitée.

Les formes sont épurées, lisibles, géométriques et parfois adoucies par des courbes. Les volumes sont simples mais expressifs, privilégiant la clarté structurelle. Il n’y a pas d’ornement superflu, la priorité est donnée à la forme et à la fonction.

L’approche est moderniste : la fonction détermine la forme. Les éléments techniques (structure, fixation et diffusion de la lumière) sont intégrés au dessin global. Le design ne dissimule pas la construction mais la rend intelligible.

Les principaux matériaux sont le métal (matériau central, parfois poli, parfois patiné), le verre (opalin, verre diffusant), le bois. Il associe les matériaux industriels avec une finition soignée.

La fabrication de ses meubles est fondée sur des procédés industriels maîtrisés (découpe, assemblage, soudure). Il fait un travail précis des proportions et des équilibres. Sa production est compatible avec une édition en série limitée, sans être strictement artisanle.

Il recherche une lumière diffuse et fonctionnelle, non décorative, en accordant une importance au confort visuel. Sa palette est assez sobre (noir, blanc, tons métalliques, parfois des couleurs neutres). Les finitions sont mates ou satinées, avec une esthétique volontairement intemporelle.

Pagani est influencé par le design italien rationaliste (Ponti, Albini, Sottsass, Zanuso, Pistoletto, avec un mouvement moderniste européen et international. Il entretient aussi une proximité avec les recherches du design milanais des années 1950 – 1960. Son intention esthétique est de concevoir des objets durables, lisibles et fonctionnels.

Il veut éviter l’effet décoratif gratuit au profit de la cohérence formelle, et inscrire l’objet dans un usage quotidien, sans rupture avec l’espace architectural. C’est une figure secondaire mais représentative du design italien moderniste. Il est apprécié aujourd’hui pour la sobriété, la qualité des matériaux et la rigueur de la composition.

Son œuvre est principalement valorisée dans le champ du design du XXème siècle, notamment en ventes spécialisées.

La vie de Carlo Pagani  

Carlo Pagani (1913 – 1999) est un designer italien actif principalement entre les années 1950 et 1970, période clé du renouveau du design italien d’après-guerre. Il s’inscrit dans le contexte de la reconstruction européenne et de l’essor du design industriel moderne en Italie.

Il évolue dans un milieu marqué par la recherche d’un équilibre entre fonctionnalité, esthétique et production maîtrisée. Sa formation est vraisemblablement liée aux arts appliqués, à l’architecture ou au design, selon les modèles italiens de l’époque.

Il est intégré à un environnement intellectuel influencé par le rationalisme italien et les débats sur la standardisation, l’habitat moderne et le rôle social du design. Il appartient à une génération de designers formés dans le sillage des grandes figures milanaises.

Il commence sa carrière dans les années 1950, période d’expérimentation formelle et technique. Il s’oriente rapidement vers la création de mobilier et de luminaires, secteurs en plein développement. Ses premières productions se caractérisent par une sobriété formelle et une attention rigoureuse aux proportions.

Il développe une œuvre centrée sur des objets fonctionnels (lampes, tables, éléments de mobilier), et travaille avec des matériaux industriels compatibles avec une production en série ou en petites séries. Sa production s’inscrit dans une logique de diffusion commerciale contrôlée, souvient via des éditeurs ou fabricants italiens.

Il se situe dans la continuité du modernisme italien, sans rechercher la rupture radicale. Il privilégie la clarté du dessin, la lisibilité structurelle et la durabilité des formes. Son travail témoigne d’un refus de l’ornementation gratuite, au profit d’une esthétique fonctionnelle. Sa reconnaissance est principalement professionnelle et commerciale plutôt qu’institutionnelle.

Son activité semble décliner à partir des années 1970, avec l’évolution des goûts vers des formes plus radicales ou postmodernes. L’intérêt des collectionneurs est croissant pour les figures secondaires mais cohérentes du design italien d’après-guerre.

Segmentation du marché et cote de l’artiste

Les catégories dominantes en vente publique sont les sièges, qui constituent le segment le plus identifié (modèles documentés, bibliographie design, forte désirabilité), les bureaux et grandes tables, qui constituent un segment plus rare mais qualifié de « statement piece ».

Les autres meubles (consoles, tables basses plus ponctuelles) sont dépendants de l’attribution et de l’état. L’absence de lampadaires sur artprice suggère que ce segment n’est pas structurant pour la cote de l’artiste aux enchères et ne doit pas servir d’axe principal de segmentation.

Les modèles nommés, publiés et attribués sans ambiguïté (Camelia, Campanula) ont une prime de marché car l’objet est indexé par la littérature et par des ventes comparables. Les pièces produites par Arflex ont une attractivité accrue (éditeur identifié, logique de design italien canonique).

Les grandes pièces de mobilier (bureaux, tables de grande taille) font partie d’un marché plus étroit, mais potentiellement très valorisant si la provenance et l’attribution sont solides.

La cote de Carlo Pagani est structurellement portée par les sièges Arflex (modèles nommés, bibliographiés), le mobilier (bureaux/tables), relève d’un marché plus rare et plus sélectif.

Expertiser votre bien

S’il s’avère que vous possédez une œuvre de Carlo Pagani ou d’après l’artiste, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite en remplissant notre formulaire sur notre site internet.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur de votre œuvre, et veillera à vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci.

Si vous envisagez de vendre votre œuvre, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour la céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché et ses spécificités.