Cote et valeur des tableaux, dessins, peinture de Valerius de Saedeleer

Valerius de Saedeleer, huile sur toile

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Cote et valeur de l’artiste 

Grâce à sa production artistique prolifique, Valerius de Saedeleer est courant en salle des ventes. Artiste expressionniste belge coté, ses œuvres se vendent à des montants importants sur le marché des enchères.

Aujourd’hui, les prix auxquels ses oeuves se vendent sur le marché des enchères s’échelonne entre 30 et 167 000€, un delta considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Saedeleer.

Cherchées par les collectionneurs, les œuvres de Valerius de Saedeleer peuvent atteindre des dizaines de milliers d’euros aux enchères, comme en témoigne son huile sur toile Soir d’hiver, datant de 1924, adjugée 150 000 € en 2024.

Ordre de valeur allant du plus basique au plus prestigieux

Technique utilisée

Résultat

Estampe - multiple

De 30 à 800 €

Dessin - aquarelle

De 320 à 35 000 €

Peinture

De 150  à 167 000 €

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Style et technique de l’artiste Valerius de Saedeleer  

Valerius de Saedeleer, un des artistes les plus estimés du paysage flamand, naît en 1867 à Audenarde, en Belgique. Très jeune, il montre une sensibilité particulière pour la nature, encouragée par sa mère qui le soutient dans ses premières tentatives artistiques.

C’est dans les paysages de sa Flandre natale que De Saedeleer trouve son inspiration, développant un style unique axé sur la lumière douce et les scènes rurales paisibles.

C’est à l’aube du XXe siècle, après de longues années de recherche personnelle, qu’il se consacre pleinement à la peinture, avec une prédilection pour les paysages enneigés et les vastes champs sous un ciel d’hiver.

Ses œuvres, marquées par une précision minutieuse et une palette de couleurs subtiles, capturent la tranquillité et l’atmosphère des campagnes flamandes.

De Saedeleer devient rapidement un artiste en vue, fréquentant d’autres peintres de son époque qui, comme lui, cherchent à représenter la beauté intemporelle de la nature.

Ses huiles sur panneau, souvent réalisées avec une grande finesse, sont les œuvres les plus recherchées, atteignant des prix élevés lors de ventes spécialisées. Les dessins à l’encre et au crayon, moins connus mais tout aussi délicats, révèlent une autre facette de son talent, et sont tout aussi prisés des collectionneurs.

Sa carrière, marquée par un attachement profond à la nature et une maîtrise incontestable de la lumière, fait de Valerius de Saedeleer une figure majeure du paysage belge du début du XXe siècle.

Valerius de Schaedeleer

Valerius de Schaedeleer (1867-1941) est un peintre de paysages expressionniste belge. Il grandit à Alost et connaît des tensions avec son père, qui refuse catégoriquement que son fils fasse carrière dans l’art.

Pour couper court à ses ambitions artistiques, le père de Valerius le contraint à travailler dans une usine de textile dès la fin de l’école primaire.

Mais, déterminé à suivre ses rêves, Valerius s’inscrit en secret à l’École des Beaux-Arts de Gand ainsi qu’à celle d’Alost, où il reçoit une formation de base qui, bien que satisfaisante au début, ne tarde pas à lui sembler insuffisante.

C’est ce désir de perfectionnement qui l’amène à Bruxelles, où il intègre l’atelier de Franz Courtens, un peintre impressionniste connu pour sa maîtrise de la lumière et des paysages naturels.

Sous la tutelle de Courtens, Valerius affine son coup de pinceau et explore de nouvelles techniques. Malgré l’opposition de son père, il persévère et devient artiste indépendant en 1887, prenant enfin ses distances financières avec sa famille.

Durant les premières années de sa carrière, Valerius voyage beaucoup à travers la Belgique, passant par Bruges, Anvers et Liège, à la recherche de nouvelles influences artistiques. Ces déplacements nourrissent sa curiosité, mais l’inspiration reste capricieuse.

En quête de renouveau, il se rend en Hollande, attiré par les vastes paysages plats et les jeux de lumière changeants des cieux nordiques. Ses œuvres de cette période reflètent une volonté de capturer la beauté tranquille des champs et des rivières.

De retour en Belgique, il s’installe finalement à Gand, où il rejoint le parti socialiste. Ses idées évoluent alors, influencées par le climat politique de l’époque et son intérêt pour les mouvements sociaux. Cette période d’engagement laisse pourtant place à une introspection plus profonde.

Après avoir flirté avec les idées anarchistes, Valerius trouve un apaisement inattendu en retournant vers le catholicisme, la religion de son enfance. Cette quête spirituelle marque un tournant dans sa peinture, qui devient plus sereine et gagne en profondeur.

Focus sur Hiver à Laethem-Saint-Martin, Valerius de Saedeleer, 1920

Prenons Hiver à Laethem-Saint-Martin, une huile sur toile de Valerius de Saedeleer réalisée vers 1920. Cette œuvre incarne parfaitement l’atmosphère paisible et contemplative de ses paysages flamands.

Elle présente une vaste étendue enneigée, traversée par quelques chemins qui serpentent doucement à travers la campagne, créant un réseau naturel qui guide subtilement l’œil du spectateur.

Le village est niché au fond de la composition, avec ses toits blanchis par la neige et ses arbres dépouillés qui se dressent, presque figés, sous un ciel gris perle. L’ensemble baigne dans une lumière douce et diffuse, propre aux journées d’hiver, où l’air semble à la fois glacé et pur.

L’artiste choisit une palette froide, dominée par des nuances de blancs, de bleus pâles et de gris argentés, qui soulignent la quiétude hivernale du lieu.

Les contrastes sont subtils : l’utilisation de touches délicates et légères suggère la douceur d’un manteau de neige qui enveloppe la campagne flamande, tandis que la précision des détails, comme les silhouettes fines des arbres et des toits, traduit une approche minutieuse du paysage.

Chaque arbre semble avoir été peint avec soin, ses branches dénudées se découpant sur le ciel avec une finesse qui rappelle la précision d’un dessin à l’encre.

On ressent dans ce tableau la volonté de capturer non seulement un moment de silence, mais aussi une lumière cristalline et hivernale, propre à ces froides matinées de Flandre. Chaque élément est empreint d’une sérénité presque mystique, évoquant la tranquillité des paysages ruraux isolés du monde.

Le regard est irrésistiblement attiré par les chemins sinueux qui conduisent le spectateur à travers la toile, invitant à une promenade tranquille au cœur d’un hiver figé. Ce choix de composition donne à l’œuvre une profondeur particulière, tout en renforçant l’impression d’isolement et de calme, caractéristiques du style de Saedeleer.

Les bâtiments du village, à peine esquissés, témoignent de la capacité de Saedeleer à capter l’essence des lieux sans les surcharger de détails. Son pinceau s’attarde davantage sur les jeux de lumière que sur la précision architecturale, préférant évoquer la sensation d’un froid hivernal enveloppant.

La neige, omniprésente, n’est pas simplement blanche ; elle est parcourue de reflets subtils qui rappellent la lumière changeante des ciels nordiques.

Ce tableau est une célébration du silence et de la nature, où chaque élément semble figé dans une immobilité contemplative, renforçant l’atmosphère d’intemporalité qui émane de l’œuvre.

Valerius de Saedeleer y capture avec une sensibilité rare la beauté austère et tranquille de la Flandre, transformant un paysage familier en un lieu presque spirituel, empreint de nostalgie et de recueillement.

Valerius de Saedeleer, huile sur toile

L’empreinte de V. De Saedeleer dans l’art moderne européen

L’empreinte de Valerius de Saedeleer dans l’art moderne français est un témoignage fascinant de la richesse des paysages ruraux au début du XXe siècle. Né en 1867 à Alost, de Saedeleer s’impose comme une figure incontournable, à mi-chemin entre les courants post-impressionnistes et symbolistes.

Ses œuvres, imprégnées d’une atmosphère à la fois intime et contemplative, trouvent des échos chez des artistes français comme Maurice Denis et Henri Le Sidaner, dont les paysages doux et lumineux exaltent une beauté tranquille, proche du recueillement.

De Saedeleer développe un style caractérisé par une palette délicate et une grande précision des détails, capturant la lumière subtile des campagnes flamandes.

Comme l’ont fait Camille Pissarro et Henri Martin avant lui, il s’attarde sur les jeux de lumière et les atmosphères changeantes, saisissant des moments fugaces du quotidien rural.

À l’image de ces maîtres français, il privilégie une approche où le temps semble suspendu, loin de l’agitation des villes, concentrant son regard sur la nature et ses cycles immuables.

Ses paysages, empreints d’une sérénité méditative, rappellent également l’univers poétique de Charles-François Daubigny, qui savait capter avec sensibilité la lumière des bords de rivière et la quiétude des forêts.

La manière dont de Saedeleer traite ses scènes rurales, avec une touche d’intimité et une attention minutieuse aux nuances, évoque aussi les compositions de Jean-François Millet, qui sublimait la simplicité de la vie paysanne en lui conférant une dimension presque spirituelle.

De Saedeleer, tout comme Eugène Carrière, parvient à créer des atmosphères enveloppantes, où la lumière diffuse baigne le paysage d’une douceur presque irréelle.

Ses champs enneigés, ses villages endormis et ses sentiers ombragés sont empreints d’une tranquillité mélancolique qui rappelle les œuvres de Gustave Loiseau, un autre peintre amoureux des paysages ruraux, connu pour ses scènes d’hiver et ses villages aux toits recouverts de neige.

Aujourd’hui, Valerius de Saedeleer reste une figure essentielle de l’art paysager. Son héritage est celui d’un artiste qui a su allier l’intimité d’un Maurice Utrillo à la poésie d’un Henri Le Sidaner, tout en imposant une vision personnelle, où chaque paysage devient un hymne silencieux à la nature.

Ses œuvres continuent d’émouvoir par leur simplicité et leur profondeur, témoignant d’une époque où la nature, magnifiée et apaisante, était un refuge face à la modernité naissante.

Sa signature

Les œuvres de Valerius de Saedeleer  ne sont pas toutes signées.

Même s’il y existe des variantes, voici un premier exemple de sa signature:

Signature de Valerius de Saedeleer

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