Cote et valeur des boîtes, encriers, vases de Eugène Feuillâtre
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Cote et valeur de l’artiste
Peintre et artisan verrier novateur du XXème siècle, Eugène Feuillâtre connaît un grand succès de son vivant. Aujourd’hui, ses œuvres possèdent une cote stable et élevée sur le marché.
Globalement assez rares en salle des ventes mais très prisés par les collectionneurs, les objets de Feuillâtre s’envolent aux enchères et peuvent être adjugées plusieurs centaines de milliers d’euros.
En témoigne son flacon de parfum datant de 1900 - 1902, adjugée plus de 134 200 € en 2017, tandis qu’il était estimé entre 56 000 et 78 000€.
Ordre de valeur allant du plus basique au plus prestigieux
Type d'objet | Résultat |
|---|---|
Autres | De 2 200 à 20 000 € |
Vases | De 500 à 25 000 € |
Flacons | De 9 000 à 134 200 € |
Réponse en - de 24h
Style et technique de Eugène Feuillâtre
Eugène Feuillâtre (1870 – 1916) est un orfèvre français rattaché au mouvement Art nouveau. Il est spécialisé dans les objets d’art décoratifs, comme les encriers, boîtes, flacons, vide-poches et petits objets de bureau. Son œuvre s’inscrit dans la continuité de l’orfèvrerie naturaliste et symboliste de la Belle Époque.
On trouve dans la typologie de ses œuvres des encriers (souvent en pendants ou paires), des boîtes circulaires ou ovoïdes, des flacons décoratifs, et des objets utilitaires transformés en pièces artistiques. Sa production est essentiellement concentrée sur les petits et moyens formats, destinés à un usage bourgeois raffiné.
Son vocabulaire décoratif est d’inspiration naturaliste et organique, avec des feuillages, fleurs, fruits, plumes, insectes et références aquatiques. Les décors sont stylisés, rythmés et intégrés à la forme de l’objet. Il n’y a pas de symétrie rigide, mais une prédominance des lignes courbes.
La forme de l’objet est pensée comme un support organique du décor, et non comme un simple contenant. Le décor est souvent en léger relief, épousant les volumes bombés. On assiste à un dialogue constant entre surface et motif, typique de l’Art nouveau.
Les matériaux utilisés sont entre autres du métal pour les alliages décoratifs, pour les encriers et objets de bureau, de l’argent pour les boîtes et objets précieux, avec un usage fréquent de matériaux mixtes (métal, argent, et parfois des éléments rapportés). Il n’y a pas de monumentalité, la préciosité et la finesse priment.
Il travaille l’orfèvrerie de manière traditionnelle, avec le martelage, une ciselure fine, et une gravure décorative. Les décors sont parfois obtenus par repoussé ou gravure en réserve. La finition est soignée mais non excessive, il recherche un effet vivant plutôt que d’un poli académique.
Les surfaces sont animées par des textures légères (nervures, stries, motifs répétés), avec un contraste entre zones lissés et zones décorées. Les patines sont naturelles ou bien l’argent est laissé clair, sans surcharge décorative.
Son esthétique est proche de l’École de Nancy, de l’Art nouveau parisien et de l’orfèvrerie naturaliste de la fin du XIXème siècle. Il y a dans son œuvre des parentés stylistiques avec Gallé (esprit décoratif), sans le travail du verre.
Feuillâtre transforme l’objet du quotidien en objet poétique et symbolique. Il valorise le monde naturel à travers une lecture décorative raffinée.
Il allie fonction et ornement, caractéristique majeure de l’Art nouveau. Il est un artisan-créateur représentatif de ce mouvement, et son œuvre est aujourd’hui principalement identifiée par le marché des arts décoratifs. Sa production est relativement rare, ce qui soutient l’intérêt collectionneur.
Il est aujourd’hui un des artistes Art nouveau les plus prisés aux côtés de Archibald Knox, Edgar Brandt ou encore les productions Vever.
La vie de Eugène Feuillâtre
Eugène Feuillâtre (1870 – 1916) est un artiste principalement actif entre 1895 et 1910, une période qui correspond à l’apogée de l’Art nouveau. Son œuvre s’inscrit dans le contexte de la Belle Époque, marquée par le renouveau des arts décoratifs et la valorisation de l’artisanat d’art.
Il évolue dans un milieu où l’orfèvrerie connaît une forte demande bourgeoise pour des objets raffinés, utilitaires et décoratifs. Sa formation est vraisemblablement issue des métiers traditionnels de l’orfèvrerie, selon le modèle des ateliers parisiens ou régionaux de la fin du XIXème siècle.
Il appartient à la catégorie des orfèvres-créateurs, combinant conception artistique et savoir-faire technique. Son nom apparaît comme signature commerciale et artistique, attestant d’une production identifiée et diffusée sous son patronyme.
Son activité est centrée sur la création d’objets d’art décoratif : encriers, boîtes, flacons, objets de bureau. Sa production est destinée à une clientèle cultivée et aisée, sensible aux innovations stylistiques de l’Art nouveau. Ses œuvres circulent à la fois dans le cadre privé et sur le marché des objets de luxe de la fin du XIXème siècle.
Il participe pleinement à l’esthétique Art nouveau par l’inspiration naturaliste, l’usage de lignes courbes et organiques et l’intégration du décor à la forme. Il s’inscrit dans une génération d’orfèvres qui rompent avec l’historicisme pour proposer un langage décoratif moderne. Ses œuvres sont probablement présentés dans des circuits spécialisés.
Il n’y a pas de carrière institutionnelle documentée (Salons majeurs ou postes officiels), ce qui est assez fréquent pour les orfèvres indépendants de cette période. Sa reconnaissance est essentiellement posthume. Il est aujourd’hui identifié comme un représentant typique et recherché de l’orfèvrerie Art nouveau française.
Segmentation du marché et cote de l’artiste
Les œuvres en circulation sont surtout des encriers Art nouveau (souvent en métal patiné), qui constituent le segment emblématique et le plus recherché. On note une forte demande pour les boîtes circulaire ou ovoïdes, principalement en argent, à décor naturaliste.
On trouve aussi des flacons décoratifs, plus rares, ainsi que des objets de bureau et de vitrine, qui font partie d’un marché complémentaire, avec un intérêt décoratif élevé. Les matériaux que l’on trouve sur le marché sont la plupart du temps le métal pour les alliages décoratifs, et l’argent qui bénéficie d’une prime de rareté et de matière.
Les petits formats (objets de paume, boîtes inférieures à 8 cm) ont une très bonne liquidité. Les formats moyens (encriers, boîtes larges) constituent le segment le plus actif et le plus valorisé. Il n’existe pas de grands formats, ce qui est conforme à la production Art nouveau d’orfèvrerie.
Les décors les plus recherchés sont les plumes de paon, les feuillages et fruits, et les insectes ; mais de manière générale les décors riches, lisibles et bien conservés priment sur les décors usés ou simplifiés.
Les critères de valorisation sont la typicité Art nouveau marquée (ligne courbe, décor organique), la qualité de ciselure et la lisibilité du motif, l’état de conservation (importance des patines, absence de chocs ou restaurations), la provenance et la rareté du modèle.
Le marché principal se situe en France, mais on trouve aussi des œuvres en Suisse et au Royaume-Uni. La liquidité est très bonne pour les encriers et boîtes typiques et excellente pour les objets en argent bien décorés. Le marché de collectionneurs est peu spéculatif mais régulier, avec un intérêt croissant pour les objets de bureau Belle Époque, décoratifs et collectionnables. L’offre est limitée, ce qui soutient les prix malgré un volume de transactions modéré.
Les résultats récents montrent une tendance haussière modérée, notamment pour les pièces en argent. Eugène Feuillâtre occupe un segment solide de l’orfèvrerie Art nouveau française. Les encriers en métal constituent le cœur de la cote, et les boîtes en argent représentent le segment le plus qualitatif et le plus valorisé.
Reconnaître la signature de l’artiste
Les œuvres de l’artiste ne sont pas nécessairement signées. On peut également trouver des poinçons sur les bijoux. Pour être sûr de l’authenticité de votre objet, il est préférable de s’adresser à un spécialiste.
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