Cote et valeur des tableaux, dessins, sculptures de Louise Bourgeois

Louise Bourgeois, lithographie

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Cote et valeur de l’artiste Louise Bourgeois

Louise Bourgeois est une artiste appréciée des collectionneurs de sculptures de l’art moderne. À présent, les prix de ses créations augmentent au marteau des commissaires-priseurs.

Ses créations sont particulièrement prisées, surtout par les acheteurs français, et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 20€ et 26 254 200€, un delta important mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de l’artiste.

En 2023, une sculpture en bronze, Spider, a été vendue à hauteur de 26 254 200€, tandis qu’elle était estimée entre 27 000 000 et 37 000 000€. Les résultats d’enchères sont très élevés, dépassant regulièrement les

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse

Technique utilisée

Résultat

Objets

De 40 à 26 000€

Estampe - multiple

De 40 à 341 800€

Peinture

De 680 à 422 300€

Dessin - aquarelle

De 1 500 à 2 002 300€

Sculpture - volume

De 20 à 26 254 200€

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Style et technique de l’artiste Louise Bourgeois           

Louise Bourgeois (1911 – 2010), est une artiste franco-américaine. Elle travaille avec une grande diversité de matériaux, dont le bronze, l’acier, le marbre, le plâtre, le latex, le tissu et le bois, parfois réutilisés et hybrides.

Elle produit des œuvres monumentales comme les araignées en acier et en bronze, mais aussi des pièces en tissu et objets domestiques transformés. Elle pratique le dessin et la gravure en parallèle, souvent pour préparer ou prolonger ses sculptures.

Son travail est souvent manuel et gestuel, visible dans les surfaces rugueuses, incisées ou polies selon l’effet recherché. Elle alterne entre les formes organiques et biomorphiques (cellules, corps, organes) et les structures architecturées (cages, tours, cellules).

Elle utilise aussi du tissu cousu, rapiécé ou rembourré, une technique très personnelle développée dans les années 1990-2000 qui relie le fragile au sculptural. Son univers est centré sur le corps humain, la sexualité, la maternité, le féminin mais aussi la mémoire traumatique.

Les motifs réccurents dans son œuvre sont les araignées (maternité, protection), les cellules (espaces clos de mémoire), les membres fragmentés, avec une ambivalence entre monumentalité et intimité, fragilité et puissance.

Les sculptures de Louise Bourgeois sont souvent pensées comme des environnements immersifs (cellules) ou des formes totémiques isolées dans l’espace. L’artiste attache également une importance à l’expérience corporelle du spectateur, confronté à des échelles qui vont du minuscule au monumental.

Le contraste entre rigueur architecturale et forme organique est volontaire, avec un contratse entre les structures métalliques, cages et les membres, tissus et objets mous.

Son œuvre a un aspect autobiographique non négligeable : les formes plastiques traduisent des émotions, des souvenirs et des traumatismes personnels. Les thèmes de la famille, de l’enfance et de la maternité mais aussi de la peur, du désir et de la mort sont omniprésents.

Il y a aussi une dimension psychanalytique non négligable, la sculpture est conçue comme exorcisme ou catharsis, rendant visible l’inconscient. Elle est proche du surréalisme par l’imaginaire organique et symbolique, mais sans s’y limiter.
Louise Bourgeois est aussi rattachée au féminisme artistique, puisque son œuvre explore la condition féminine avec une intensité inédite. Elle anticipe et dialogue avec l’art contemporain (installation, art conceptuel, body art et sculpture monumentale publique).

La carrière de l’artiste et l’univers de Louise Bourgeois

Louise Bourgeois (1911 – 2010) est née à Paris dans une famille d’artisans restaurateurs de tapisseries à Choisy-le-Roi. Son enfance est marquée par le travail dans l’atelier familial, elle participe à la restauration en dissinant les parties manquantes des tapisseries.

Elle entretient une relation complexe avec son père, très autoritaire, qui deviendra pour elle une source majeure de traumatismes et de thématiques autobiographiques dans son art.

Louise Bourgeois suit des études de mathématiques et de géométrie à la Sorbonne de 1930 à 1932, qu’elle choisira finalement d’abandonner pour se consacrer à l’art. Elle se forme alors dans plusieurs ateliers parisiens comme ceux de Fernand Léger, André Lhote ou Roger Bissière, et suit également des cours à l’École des Beaux-Arts et à l’Académie de la Grande Chaumière.

En 1938, elle se marie avec l’historien de l’art américain Robert Goldwater, et s’installe à New-York où elle intègre les milieux artistiques modernes. Ses premiers travaux sont des peintures et gravures, puis elle passe définitivement à la sculpture à partir des années 1940.

Dans les années 1940 – 1960, elle réalise ses premières sculptures en bois, influencées par l’abstraction organique et le surréalisme. Dans les années 1960, elle se fait remarquer grâce à ses sculpture biomorphiques et ses œuvres en latex et résine.

Dans les années 1970 – 1980, sa reconnaissance est accrue et son art est relu à travers le prisme du féminisme, bien qu’elle s’en soit toujours distanciée. Dans les années 1990 – 2000, elle créé ses cellules et araignées monumentales, dont Maman (1999), qui est devenue une icône de l’art contemporain.

Louise Bourgeois a utilisé la sculpture comme catharsis psychologique et psychanalytique. Les thèmes de la famille, de la maternité, du désir, de la peur et de la mort revêtent une importance particulière dans sa production à travers les époques.

En 1982, une grande rétrospective a lieu au MoMA sur son œuvre, et c’est la première femme artiste à être honorée de son vivant par une telle exposition. Dès lors, elle est considérée comme une figure majeure de l’art contemporain international.

Elle meurt à New-York en 2010, à l’âge de 98 ans, et est désormais perçue comme l’une des artistes les plus influentes du XXème siècle, ayant ouvert la voie à l’art autobiographique et à une lecture corporelle et psychanalytique de la sculpture.

Segmentation du marché et cote de l’artiste 

Louise Bourgeois est une des artistes de son temps dont les œuvres se vendent actuellement le plus cher. Elles sont assez rares en circulation car beaucoup sont déjà dans des musées ou fondations.

Lorsqu’elles apparaissent, elles atteignent des record absolus, qui atteignent plusieurs de millions d’euros. Ses sculptures qui sont le plus recherchées sont des bronzes, plâtres, ou œuvres en marbre de format réduit.

Ces créations sont au cœur de sa cote, avec des prix de 500 000 à 5 millions d’euros selon l’importance, la rareté et la provenance. Les œuvres sur papier, dessin et estampes sont les segments les plus accessibles.

Les dessin préparatoires ou aquarelles sont vendus entre 30 000 et 200 000€. Les estampes et gravures constituent le segment le plus abordable, avec des prix allant de 5 000 à 40 000€, avec une large diffusion auprès des collectionneurs privés.

Les ouvres textiles réalisées entre les années 1990 et 2000 sont très recherchées depuis les années 2010. Leur valeur est aujourd’hui comparable aux bronzes de moyen format (300 000 à 2 000 000€).

Plusieurs araignées monumentales dépassent régulièrement les 20 – 25 M$. Les Cellules, réalisées dans les années 1990, se situent entre 10 et 20 M$ selon la taille et la provenance. Ses bronzes plus petits (torses, figures, araignées réduites) atteignent 1 à 3M$.

Ses œuvres textiles sont très dynamiques sur le marché, témoigant de l’élargissement des collectionneurs vers le contemporain féminin. Le MoMA, le Tate, le Centre Pompidou et le Tate limitent la disposition d’œuvres majeures.

Une forte demande subsite chez les collectionneurs privés partout dans le monde. Louise Bourgeois est considérée comme « blue-chip », une valeur stable voire ascendante, avec une forte demande institutionnelle.

Les prix augmentent depuis 2000, avec la reconnaissance internationale et les grandes rétrospectives. La croissance est renforcée par l’intérêt pour les artistes femmes sur le marché (Sotheby’s, 2025, rapport Women Artists in the Market).

La segmentation est claire, les sculptures monumentales se situent sur un marché ultra-premium, et les dessins et estampes sur un marché de diffusion plus large.

Reconnaître la signature de l’artiste

Louise Bourgeois ne signe pas nécessairement ses œuvres. Il peut exister des copies, c’est pourquoi l’expertise reste importante.

Signature de Louise Bourgeois

Connaître la valeur d’une œuvre

S’il s’avère que vous possédez une œuvre de Louise Bourgeois ou d’après l’artiste, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur marchande de votre œuvre, sans oublier de vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci.

Si vous considérez vendre votre œuvre, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour la céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.

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