Cote et valeur des sculptures, bronzes, marbres de Henryk Kossowski

Henryk Kosswski, bronze doré

Si vous détenez une œuvre réalisée par l’artiste Henri Kossowski ou d’après, et que vous souhaitez connaîtresa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous offrirons leurs services d'expertise.

Nos spécialistes s’emploieront à réaliser une expertise gratuite de votre œuvre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel.

Par la suite, si vous désirez vendre votre œuvre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal.

Cote et valeur de l’artiste Henri Kossowski

Considéré comme l’un des maîtres de la sculpture animalière polonaise, Henryk II Kossowski est reconnu de son vivant. Il s’inscrit dans la veine artistique des sculpteurs animaliers du XIXème siècle. Son héritage se compose donc principalement de sculptures réalisées avec plusieurs types de matériaux, surtout le bronze.

A présent, les prix de ses œuvres augmentent de manière récurrente au marteau des commissaires-priseurs. Ses sculptures sont prisées surtout par les acheteurs polonais et français, et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 200€ et 14 400€, un delta considérable, qui en dit long cependant sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Henri Kossowski.

Une de ses sculptures en bronze, Figure of a Girl feeding Chickens, datant de 1900, a été vendue à hauteur de 14 400€ tandis qu’elle était estimée entre 12 800 et 16 000€.

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse

Technique utilisée

Résultat

Estampe - multiple

De 200 à 420€

Bronze doré

De 400 à 600€

Bronze

De 15 à 14 400€

Faites estimer gratuitement vos objets par nos experts

Réponse en - de 24h

Style et technique de l’artiste Henri Kossowski

Henri II Kossowki (1855 – 1921) est un sculpteur d’origine polonaise, actif en France à la fin du XIXème siècle et spécialisé dans la sculpture décorative et religieuse. Il travaille avec des matériaux variés, dont le marbre pour les bustes et portraits officiels, mais aussi le bronze pour les statuettes, souvent diffusées en éditions par des fondeurs parisiens.

Il utilise également la terre cuite et le plâtre pour les modèles préparatoires et certaines pièces décoratives. Il pratique la polychromie sur plâtre et terre cuite, ce qui renforce l’effet naturaliste.

Le modelé est très détaillé, avec une grande attention portée aux textures (chevelure, drapés, chairs). Il apporte un soin particulier dans le rendu des expressions psychologiques et des attitudes. La finition est polie et lisse dans le marbre et le bronze, contrastant avec des parties plus vibrantes (cheveux, accessoires).

On y voit l’empreinte du réalisme naturaliste de la fin du XIXème siècle, proche de Carpeaux et Dalou. Ses portraits sont souvent des bustes d’homme politiques, de personnalités religieuses et de mécènes. Ses sujets religieux sont des statues et reliefs destinés aux églises et chapelles (saints, Vierges, allégories chrétiennes).

Ses sujets allégoriques et figuratifs sont des figures féminines idéalisées, souvent associées à des thèmes littéraires ou poétiques. Ses compositions sont souvent équilibrées et souvent frontales, adaptées au goût académique et officiel. Il utilise souvent des postures hiératiques pour les figures religieuses.

Pour les bustes, il s’agit d’un traitement classique, avec des épaules tronquées, et une mise en valeur de la tête et du regard. Son œuvre témoigne d’un fort intérêt pour la narration sculpturale, exprimée par les gestes, les drapés et le traitement des accessoires.

Il est héritier de la tradition académique française du XIXème siècle, marquée par l’exigence du modelé et de la ressemblance. Il est également proche du naturalisme par la précision anatomique et l’attention aux détails réalistes.

Il est influencé par l’éclectisme de la fin du XIXème siècle, oscillant entre réalisme expressif et idéalisation allégorique. Il réalise fréquemment des maquettes en plâtre ou en terre cuite avant le passage au marbre ou au bronze.

Il travaille au ciseau fin et au gradine pour le marbre, laissant des surfaces polies et d’autres plus texturées. Il collabore avec des fondeurs pour les tirages en bronze, selon les standards parisiens de la Belle Époque.

La vie de Henri II Kossowski   

Henri II Kossowski naît à Varsovie, en Pologne, qui est alors sous domination russe. Il se forme dans la même ville, avant de s’installer à Paris pour se perfectionner. Il intègre l’École des Beaux-Arts de Paris, où il est formé dans la tradition académique française.

Il est l’héritier d’une lignée d’artistes, puisque son père, Henri I Kossowski, était aussi sculpteur, ce qui explique sa précocité et sa maîtrise technique. Il s’installe durablement à Paris dans les années 1870 – 1880.

Kossowski se fait remarquer aux Salons parisiens, où il expose régulièrement. Il connaît ses premiers succès grâce à des bustes et statuettes naturalistes, mêlant réalisme psychologique et élégance académique.

Il obtient plusieurs commandes religieuses pour des églises et institutions, confirmant ainsi sa réputation dans ce domaine. Il travaille aussi pour une clientèle privée, avec des portraits bourgeois et allégories féminines en marbre et en bronze.

Ses œuvres sont éditées par des fondeurs parisiens, ce qui assure leur diffusion auprès des collectionneurs. Il participe activement aux expositions universelles de la fin du XIXème siècle.

Il privilégie les thèmes des vierges, saints, allégories chrétiennes qui sont destinés au décor d’église. Pour les portraits, il privilégie les bustes de notables, personnalités politiques et mécènes.

Pour ses sculptures décoratives et allégoriques, il met en avant des figures féminines idéalisées, souvent imprégnées d’influences symbolistes. Il s’inscrit dans la tradition de l’académisme naturaliste français, proche de Carpeaux et Dalou.

Il combine un réalisme expressif (visages, anatomie) et d’un idéalisme décoratif avec les drapés et les allégories. Kossowski s’inscrit dans la mouvance éclectique de la Belle Époque, entre art religieux, portrait officiel et sculpture décorative.

Il continue d’exposer et de peindre jusqu’au début du XXème siècle. Son œuvre est marquée par une fidélité aux codes académiques, alors que l’avant-garde s’oriente vers Rodin et la modernité. Il meurt en 1921 à Paris, laissant derrière lui un corpus important de sculptures religieuses et de portraits.

Segmentation du marché et cote de l’artiste

Les bronzes édités constituent le segment le plus fréquent en ventes publiques. Les sujets (bustes allégoriques, figures féminines idéalisées et petites scènes religieuses) reviennent souvent.

La fourchette se situe entre 1 500 et 6 000€ selon la taille, la patine, le fondeur et l’état de conservation. Les éditions par des fondeurs reconnus (Susse, Siot-Decauville, etc) valorisent fortement la cote.

Les marbres originaux sont plus rares et recherchés, avec des bustes de commandes ou des figures religieuses. Les adjudications sont possibles entre 8 000 et 20 000€, avec des pointes supérieures pour des pièces monumentales ou à provenance prestigieuse.

Pour les terres cuites et les plâtres, il s’agit souvent de modèles préparatoires ou de pièces décoratives. La fourchette de prix la plus basse se situe entre 800 et 3 000€, selon la taille et le raffinement de l’exécution.

L’intérêt des collectionneurs est croissant pour les terres cuites signées et datées. Quant aux œuvres religieuses monumentales, elles sont peu présentes sur le marché, et souvent restées dans les églises ou institutions. Lorsqu’elles apparaissent, leur valeur dépend du format et de la possibilité de réinstallation.

Le segment de marché est limité, mais attrayant pour les musées et collectionneurs spécialisés. La cote de l’artiste reste modérée mais cohérente avec l’ensemble des sculpteurs académiques du XIXème siècle.

La diffusion des bronzes assure une présence régulière en ventes ; mais limite la rareté, ce qui freine les envolées de prix. L’intérêt des collectionneurs est principalement orienté vers les bustes féminins allégoriques et les figures religieuses.

Son marché est comparable à celui de d’autres sculpteurs académiques de la Belle Époque comme Prosper d’Epinay, Jean Gautherin ou Emmanuel Vallanis. Les œuvres de l’artiste ont un certain potentiel à travers la redécouverte progressive dans les ventes spécialisées en sculpture XIXème et art religieux.

Reconnaître la signature de Henryk Kossowski   

L’artiste signe « Kossowski » sur ses sculptures, la plupart du temps. Il existe cependant des copies, c’est pourquoi l’expertise est importante. 

Signature de Henryk Kossowski

Connaître la valeur d’une œuvre 

S’il s’avère que vous possédez une œuvre de Henryk Kossowski ou d’après l’artiste, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur marchande de votre œuvre, sans oublier de vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci.

Si vous considérez vendre votre œuvre, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour la céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.

Faites estimer gratuitement vos objets par nos experts

Réponse en - de 24h

A découvrir dans la même thématique

D'autres bronzes anciens vendus aux enchères

security

Site sécurisé, anonymat conservé

agrement

Commissaire-priseur et expert agréé par l'État

certification

Estimations gratuites et certifiées