Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Hippolyte Petitjean

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Cote et valeur de l’artiste
Figure artistique importante de son époque, Hippolyte Petitjean s’impose comme une valeur sûre du marché de l’art. En constante évolution, sa cote reste élevée et ses œuvres se vendent à l'international.
En salle des ventes, les toiles pointillistes, peintes au début des années 1900, sont les plus recherchées et donc prisées. Les dessins suscitent également un engouement auprès des collectionneurs.
Ainsi, une œuvre signée Petitjean peut se vendre une centaine de millions d’euros aux enchères comme en témoigne son huile sur toile de 1903, Baigneuse se lavant les cheveux, adjugée 125 000€.
Ordre de valeur allant du plus basique au plus prestigieux
Technique utilisée | Résultat |
---|---|
Estampe - multiple | De 10 à 500 € |
Dessin - aquarelle | De 30 à 36 700 € |
Peinture | De 220 à 125 000€ |
Réponse en - de 24h
Style et technique de Hippolyte Petitjean
Dans la peinture de Hippolyte Petitjean, la surface conserve cette fonction de clarté, d’équilibre, de répartition ordonnée des formes.
Mais elle ne s’organise plus selon les principes du modelé académique : elle repose sur la division de la touche, sur la juxtaposition méthodique des tons, sur l’unité vibrante du champ visuel. Le pinceau n’accompagne pas le volume : il le décompose.
La lumière ne vient pas modeler, elle surgit de l’intérieur de la couleur, construite point par point, nuance par nuance. La composition, souvent centrée, sans excès de profondeur, privilégie la stabilité, la continuité, la lecture immédiate.
Le motif — un arbre, une rivière, une figure allongée — ne s’impose pas par la narration, mais par sa place dans l’espace, sa relation aux masses colorées, son ancrage dans un rythme. La touche, régulière, égale, suit une logique rigoureuse, sans expression du geste, sans variation d’épaisseur.
Par conséquent, soustraite à la virtuosité comme à la spontanéité, la peinture de Petitjean affirme un regard mesuré, une figuration tenue, une technique sans effet — une construction lente, silencieuse, où la lumière n’éclaire pas, mais structure.


Hippolyte Petitjean, sa vie, son œuvre
Hippolyte Petitjean (1854 – 1929) est un peintre français né à Mâcon. Il se forme à la peinture d’abord à Mâcon, ce qui lui permet d’obtenir une bourse pour partir étudier à Paris, sous la supervision de Pierre Puvis de Chavannes et Alexandre Cabanel.
Il expose au Salon dès 1880, et y présentera des toiles pendant plus de dix ans. Sa rencontre avec Georges Seurat en 1884 sera déterminante et influencera son style de manière durable. Parti de l’académisme, il s’est ensuite essayé quelques temps au symbolisme avant d’adopter un style plus impressionniste, et enfin pointilliste.
Il participe aux expositions des Indépendants dès 1891 et devient l’un des membres actifs du groupe néo-impressionniste.
Attaché à la division des tons, à la vibration lumineuse de la touche et à l’équilibre des compositions, il développe une peinture structurée, souvent construite en atelier à partir de croquis réalisés sur le motif.
Ses sujets de prédilection : paysages, baigneuses, scènes intimes, sont traités dans une gamme claire, posée, où la rigueur de la méthode ne cède jamais à la virtuosité. Installé à Paris puis à Lagny-sur-Marne, il poursuit son travail avec constance, en marge des grands mouvements de rupture.
Alors, loin des effets de scandale comme des renoncements stylistiques, la carrière d’Hippolyte Petitjean s’inscrit dans une continuité discrète, mais rigoureuse, où la fidélité au principe du point et de la lumière devient une manière de tenir la forme, sans bruit.
Focus sur Baigneuses dans un paysage
Dans Baigneuses dans un paysage (fig. 1), la lumière n’est pas appliquée, elle est construite. Elle ne vient pas d’un point précis du ciel, elle émane de la surface entière.
Elle ne découpe pas, elle égalise. Le motif, simple — quelques figures allongées au bord d’un plan d’eau, des arbres, des collines, un ciel sans heurt — ne raconte rien.
Il ne suggère pas un instant, il organise un champ. Les corps, traités sans ombre, sans ligne, ne se détachent pas : ils se posent. Ils sont là, sans mouvement, sans regard, sans drame. Le paysage ne les entoure pas, il les contient.
La touche, posée régulièrement, suit une logique horizontale. Elle ne varie ni d’intensité ni de direction. Chaque zone vibre sans brusquer l’autre. Le ciel, l’eau, la terre, les feuillages sont construits avec la même rigueur, la même patience.
Pas de contraste, pas de profondeur forcée. Le regard ne tombe sur rien, il circule. La figure n’est pas centrale, elle est à égalité avec les formes autour. Le corps devient surface, le décor devient rythme. Le tableau ne cherche pas la scène, il propose une répartition.
Alors l’image ne se donne pas immédiatement. Elle se découvre lentement, sans accent, sans appel. Elle impose un silence, une égalité, une lumière diffuse, où tout est posé — dans le même temps, dans le même ton.

L’empreinte de Hippolyte Petitjean sur sa période
Dans l’œuvre de Hippolyte Petitjean, la couleur conserve cette fonction de modulation, de vibration, de répartition dans l’espace. Mais elle ne cherche pas l’effet, elle ne vise pas l’éclat. Elle suit une méthode. Elle construit un équilibre.
À une époque marquée par les ruptures formelles, les expérimentations picturales, les discours théoriques, Petitjean maintient une ligne continue. Il ne revendique rien. Il ne rompt pas. Il applique, avec constance, les principes du néo-impressionnisme dans un silence prolongé. Pas de manifeste. Pas de rupture de style.
Son empreinte, discrète, n’est pas celle de l’avant-garde. Elle est celle d’un regard qui tient. D’un peintre qui construit lentement, sans effet. Baigneuses dans un paysage, Lac au crépuscule, Femme couchée dans les feuillages — autant d’œuvres qui ne cherchent ni la scène, ni l’accident, ni l’exception.
Elles posent une figure, un arbre, un reflet. Elles les répartissent. Elles les font tenir dans un champ. Chaque touche y est une unité, chaque plan une surface calme. La lumière se divise, mais sans tension. Le rythme se construit, mais sans rupture.
Il ne s’agit pas d’innover, mais de poursuivre. D’ajuster. De maintenir. Là où d’autres peignent le bouleversement, lui installe une durée. Une peinture à l’écart. Ni en marge, ni au centre.
Par conséquent, loin des effets de génération, l’empreinte de Hippolyte Petitjean s’inscrit dans un temps bas, régulier, sans heurt. Une fidélité à une méthode, à une lumière, à une figure — toujours posée, toujours tenue, toujours en équilibre.
La cote de l’artiste a connu un bond soudain en 2019, dû à une forte présence de ses œuvres sur le marché cette année-là. Depuis, elle est plus basse mais ne subit que peu de fluctuations. 78% des œuvres de l’artiste sont adjugées dans la catégorie peinture.
Seurat et le divisionnisme
Le divisionnisme, technique fondée sur la séparation systématique des couleurs en petites touches juxtaposées, repose sur des principes scientifiques empruntés à l’optique et à la théorie des couleurs, notamment les travaux de Chevreul sur les contrastes simultanés et ceux de Rood sur la perception lumineuse.
Georges Seurat en est le pionnier, transformant la toile en une surface vibrante où chaque point coloré participe à une recomposition chromatique par l’œil du spectateur.
Ce procédé, visible dans Un dimanche après-midi à l’Île de la Grande Jatte (Art Institute of Chicago), atteint une précision mathématique où l’agencement des couleurs primaires et secondaires maximise l’effet lumineux.
Paul Signac, fidèle compagnon de Seurat, perfectionne cette technique en la dotant d’une touche plus libre, comme en témoigne Le port de Saint-Tropez (Musée d’Orsay). On retrouve aussi des influences plus lointaines de Seurat chez Serge Mendjisky.
Camille Pissarro, initialement impressionniste, intègre-lui aussi des éléments du divisionnisme, bien que son approche reste plus intuitive. En Italie, Giovanni Segantini et Gaetano Previati adaptent ces principes à des compositions symbolistes, donnant au mouvement une portée internationale.
Le divisionnisme ne se limite pas à une prouesse technique : il illustre une vision méthodique et quasi scientifique de la peinture, transformant l’acte créatif en une expérimentation sur la lumière et l’espace.
Reconnaître la signature de l’artiste
Les œuvres de Hyppolite Petitjean ne sont pas toutes signées, et des copies peuvent exister. La production de faux tableaux est très importante pour cet artiste. Voici un exemple de sa signature.

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