Cote et valeur des oeuvres, dessins de mode, peintures de Georges Barbier

Si vous détenez une œuvre de Georges Barbier, et que vous souhaitez connaître sa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous offrirons leurs services d'expertise.

Nos spécialistes s’emploieront à réaliser une expertise gratuite de votre œuvre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel.

Par la suite, si vous désirez vendre votre bien, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal. Le prix d’un dessin de mode peut varier en fonction de l’année, de la collection concernée, ou de la création en question.

Cote et valeur d’une œuvre de Georges Barbier  

Les dessins et œuvres de Georges Barbier sont des trésors de la haute couture et d’objets d’art qui témoignent du talent du créateur et de l’histoire de la mode.

Le prix auquel ils se vendent sur le marché de l’art et des enchères s’échelonne entre 10€ et 94 720€, un delta considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée à vos dessins.

En 2023, un dessin à l’encre représentant Ida Rubinstein datant de 1910 a été vendu à hauteur de 94 720€, dépassant l’estimation haute de plus de 1 400%.

Ordre de valeur allant d’un dessin classique au plus demandé

Les raisons de vendre un dessin de mode ou une création de Georges Barbier   

Un dessin de mode est un témoignage de l’histoire d’une maison de couture, qui s’inscrit dans l’évolution de la création stylistique. Ce sont des pièces rares, à l’origine de collections qui ont souvent marqué l’histoire de la mode.

Pour un couturier, le dessin est bien souvent le point de départ de la création ; la vision de l’artiste est mise sur papier pour la première fois. Il permet au génie de prendre forme et d’être visualisé afin que le vêtement puisse naître.

Ces œuvres à part entière sont très appréciées aux enchères et recherchées par beaucoup de collectionneurs.

Georges Barbier, icône des illustrateurs de mode

Georges Barbier (1882 – 1932) est un artiste peintre, dessinateur de mode et illustrateur. Il naît à Nantes, rue de la Contrescarpe, dans une famille modeste.

Il déménage à Paris après ses études secondaires où il est l’élève de Jean Paul Laurens à l’école supérieure des Beaux-Arts. Il connaît un succès assez tôt, et expose au Salon des humoristes de 1910 ainsi qu’à la galerie Boutet de Monvel.

Rapidement, il devient un habitué du Salon des artistes décorateurs. A partir de 1912, il travaille pour différents journaux et revues de mode, pour lesquels il produira des illustrations.

Il reprend la direction du Journal des dames et des modes, pour lequel il fournit des illustrations et dessins mais aussi des textes. Comme Erté, il travaillera aussi pour Vogue France.

Georges Barbier réalise également des décors pour le cinéma et le théâtre, et illustre des catalogues publicitaires, surtout pour les poètes romantiques : De Musset, Baudelaire, Verlaine ou encore Théophile Gautier.

Il a réalisé une œuvre majeure composée de cinq volumes : Almanach des modes présentes, passées et futures en cinq volumes.

Son œuvre est très influencée par Léon Bakst, mais aussi par le style et l’iconographie des vases grecs.

Cote et valeur des dessins de mode aux enchères

Le marché des dessins de mode des années 1900 jusqu’au aujourd’hui évolue de manière assez positive. Il est très segmenté par usage, entre les illustrations éditoriales et pochoirs que l’on trouve surtout dans les revues, les gouaches de projet (atelier/maquette), les croquis de défilé, les dessins personnels (ex : nu d’un couturier), et les ensembles d’archives (lots d’atelier et albums).

Les fourchettes vont d’une centaine d’euros pour des feuilles courantes jusqu’à plus de 20 000€ pour des pièces iconiques et rares.

Les facteurs de valorisation sont divers, pouvant inclure la signature et les annotations d’atelier, le support (gouache et encre, ainsi que les pochoirs imprimés), le contexte de publication, comme la Gazette du Bon Ton, mais aussi d’autres magazines.

La provenance est également capitale (archives, ventes de collection), l’état du papier (foxing, jaunissement) et l’authentification qui passe parfois par des instances comme le comité Yves Saint Laurent.

Pour Georges Barbier, les pochoirs de mode que l’on trouve dans la Gazette du Bon, Falbalas ou Fanfreluches sont souvent adjugées entre 100 et 500€ la planche selon le sujet, l’état et l’éditeur, tandis que les ensembles et volumes complets montent nettement, les portefeuilles et sets montent au-delà de 1 000€.

Les dessins originaux et gouaches sont adjugées entre 700 et 4 000€ avec des pointes pouvant atteindre jusqu’à 10 000€ pour les feuilles les plus abouties et décoratives. L’écart de prix reste structurel entre le pochoir imprimé au stencil et le dessin original.

Pour Yves Saint Laurent, les croquis de mode et projets des années 1950 – 1970 montrent un marché actif, entre 1 000 et 9 750€ selon le sujet, la période, et les ensemble (lots multiples performants).

Les dessins personnels (nus) ont atteint des pics récents entre 21 600 et 24 000€ (Sotheby’s Paris, janvier 2025). On note plusieurs pics récents sur des feuilles atteignant 4 à 6 fois l’estimation haute, avec un certificat du comité Yves Saint Laurent pour certains lots.

Les offres récurrentes dans les plus grandes maisons de vente montrent un signal de marché fort avec des ventes dédiées qui valorisent la provenance de la collection.

D’autres artistes se démarquent comme Erté (Romain de Tirtoff), qui a surtout produit des gouaches de costume et de mode. Ses gouaches de costume originales montrent une large base de transactions (entre 800 et 4 000$) par feuille selon le sujet, la taille et les rehauts d’or que l’artiste peut utiliser.

Dans les ventes plus anciennes, on trouve des résultats entre 500 et 1 000€ pour des feuilles d’atelier ou des lots groupés plus accessibles. L’artiste a un flux de ventes soutenu (travaux sur papier, mais aussi bronzes et sérigraphies), ce qui structure les références de prix pour ses gouaches de mode.

Les dessins attribués à Schiaparelli ou à la maison présentent quant à eux un marché assez hétérogène, entre 150 et 1 400€ pour des feuilles simples (presse, Vogue), et jusqu’à 30 000 – 40 000€ lorsqu’ils sont liés à des collaborations surréalistes comme les projets avec Dali.

Segmentation du marché

On retrouve ainsi dans le haut de gamme pour ce type d’œuvre les gouaches entièrement abouties (couleurs, rehauts métalliques, indications de tissus), annotées, avec la provenance d’atelier ou une publication identifiée, des sujets « icônes » (robes du soir, silhouettes signature, collaborations artistiques).

Dans le milieu de gamme, on retrouve des croquis préparatoires lisibles (mine, feutre, gouache légère) signés ou attribués, parfois en lots, avec une bonne liquidité si la période est recherchée (Yves Saint Laurent dans les années 60-70 ou Erté dans les années 1920 – 1930).

L’entrée de gamme comme les pochoirs éditoriaux de Barbier et les petites feuilles non signées, ainsi que les tirages postérieurs ont une valeur surtout décorative ou documentaire.

Il convient donc de distinguer les originaux des pochoirs (technique d’impression), de déterminer correctement les médiums utilisés (gouache, encres, pastel, or), la période précise ainsi que l’usage (défilé, théâtre, presse).

Il est également important si possible de documenter la provenance (ex-collection, archives de la maison), la publication ou la collection (n° de planche, revue, salon), l’authentification (comité lorsque c’est applicable).

Les benchmarks récents sont très encourageants dans les ventes spécialisées à Paris, Londres et New-York, dans lesquelles les nus de Saint Laurent sont adjugés entre 21 000 et 24 000e, les gouaches de Erté entre 1 000 et 4 000€, et les pochoirs de Barbier entre 100 et 500€.

L’empreinte de Georges Barbier sur l’histoire de la mode

Georges Barbier laisse un héritage colossal dans l’histoire de la mode. Il a eu une influence considérable sur la presse mode du XXème siècle. 

Le succès des œuvres de Georges Barbier aux enchères 

Depuis quelques années, la haute couture vit un âge d’or qu’elle a rarement connu. Les dessins de Georges Barbier représentent particulièrement cet attrait. Mondialement célèbre aujourd’hui, il a exercé une influence considérable sur la mode du XXème siècle. 

Les dessins réalisés de la main de l’artiste témoignent de son identité stylistique et de son élégance unique, et permettent aux amateurs et collectionneurs de mode de plonger à nouveau dans l’univers raffiné et élégant du dessinateur français.

Reconnaître un dessin de mode original

Un dessin de mode est une œuvre d’art à part entière. Certains sont signés et permettent parfois d’identifier son auteur. Il est également possible d’identifier un original par comparaison avec les autres productions du créateur. Ce dernier a parfois signé ses œuvres du pseudonyme « Edward W. Larry ».

Connaître la valeur de votre dessin

S’il s’avère que vous possédez une œuvre de Geroges Barbier ou que vous pensez en posséder une, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur marchande de votre sac, sans oublier de vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci.

Si vous souhaitez vendre votre oeuvre, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour le céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.