Cote et valeur des tableaux, dessins, sculptures de Nicolas Schöffer

Si vous détenez une œuvre réalisée par Nicolas Schöffer ou d’après lui, et que vous souhaitez connaître sa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous offriront leurs services d'expertise.
Nos spécialistes s’emploieront à réaliser une expertise gratuite de votre œuvre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel.
Par la suite, si vous désirez vendre votre œuvre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal.
Cote et valeur des œuvres de Nicolas Schöffer
Nicolas Schöffer a produit des sculptures uniques. Désormais, les prix de ses créations peuvent augmenter considérablement au marteau des commissaires-priseurs. Ses sculptures sont particulièrement prisées, par les acheteurs du monde entier.
Le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 40€ et 39 000€, pour le moment, un écart conséquent mais qui en dit beaucoup sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Nicolas Schöffer, dont la production est très abondante.
En 2014, sa sculpture en métal Sans titre, datant de 1970 a été vendue à hauteur de 39 000€, estimée à l’origine entre 35 000 et 45 000€.
Le potentiel de hausse pour les œuvres de Nicolas Schöffer sur le marché des enchères est donc assez important. La sculpture, en particulier en métal, rencontre beaucoup de succès dernièrement et atteint des records d’enchères.
Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse
Technique utilisée | Résultat |
---|---|
Estampe - multiple | De 40 à 1 700€ |
Peinture | De 140 à 4 420€ |
Dessin - aquarelle | De 120 à 5 000€ |
Sculpture - volume | De 130 à 39 000€ |
Réponse en - de 24h
Style et technique de l’artiste Nicolas Schöffer
Dans la sculpture de Nicolas Schöffer, la structure ne repose plus sur la masse, elle s’appuie sur le vide, l’axe, l’articulation. La forme n’est pas donnée d’emblée, elle se construit dans le temps, par rotation, par diffraction, par déplacement.
Le matériau, souvent l’aluminium ou l’acier poli, n’est pas choisi pour sa densité mais pour sa capacité à réfléchir la lumière, à projeter une image mobile, à inscrire la structure dans son environnement immédiat.
La sculpture ne s’impose pas comme un volume fermé, elle fonctionne comme un réseau, un champ, une machine optique.
La technique ne suit pas un protocole plastique traditionnel. Elle intègre moteurs, capteurs, dispositifs électroniques. Le mouvement n’est pas simulé, il est réel, réglé, parfois aléatoire, parfois programmé.
La lumière devient partie constituante de l’œuvre, elle découpe, oriente, modifie la perception. Chez Nicolas Schöffer, la sculpture ne représente pas une forme, elle organise une situation visuelle. Elle ne fixe pas une image, elle produit un événement.
Elle ne se donne pas à voir comme un objet, mais comme un processus, un système opératoire dans lequel espace, temps et regard sont indissociables.

La carrière de Nicolas Schöffer
Nicolas Schöffer naît en 1912 à Kalocsa, en Hongrie. Il s’installe à Paris en 1936, où il étudie d’abord à l’École nationale supérieure des beaux-arts. Il commence par la peinture, qu’il pratique selon une logique géométrique, rigoureuse, structurée par la ligne.
Très tôt, il abandonne la surface fermée du tableau pour explorer la profondeur, l’espace, le volume. Dès les années 1940, il développe une pensée de la forme comme articulation, où le visible est conçu comme un système en interaction avec son environnement.
Il expose à partir de 1949, d’abord au Salon des Réalités Nouvelles, puis dans des galeries, où il présente ses premières spatiodynamiques.
Dans les années 1950, il intègre la lumière, le son, le mouvement mécanique. Il collabore avec des ingénieurs, des architectes, des compositeurs. Il conçoit des œuvres programmables, réactives, ouvertes, pensées à l’échelle de l’espace urbain.
CYSP 1, sculpture cybernétique mobile réalisée en 1956, marque un tournant. Il reçoit des commandes publiques, participe à des expositions internationales, développe une réflexion théorique sur la ville, le temps, la technologie.
Il publie plusieurs textes où il définit ses concepts : spatiodynamisme, chronodynamisme, luminoart.
Il meurt en 1992, laissant une œuvre dense, composée d’objets, de projets, de textes, qui déplacent la sculpture vers un art du système, du programme et de la perception active.
Focus sur CYSP 1, Nicolas Schöffer, 1956
Dans CYSP 1 (1956), la structure ne s’organise pas autour d’un volume, elle s’articule à partir d’un axe, de bras, de panneaux, de moteurs. Elle ne repose pas sur la forme visible mais sur un programme, une logique de réponse.
La sculpture n’est plus un objet stable posé dans l’espace, elle devient un système autonome, capable de se mouvoir, de percevoir, de réagir à des variations de lumière et de son.
Le matériau, principalement le métal poli, n’est pas utilisé pour sa masse mais pour sa capacité à capter et réfléchir, à créer des interférences, à inscrire la structure dans un flux lumineux en constante modulation. Il n’y a pas de socle, pas de frontalité, pas de point de vue privilégié. Le regard ne se pose pas, il suit.
L’espace n’est pas contenu, il est traversé. La lumière ne vient pas révéler la forme, elle la constitue. Le mouvement n’est pas une animation extérieure, il est interne au système. La temporalité ne s’ajoute pas à l’objet, elle l’organise.
CYSP 1 n’est pas conçu comme une sculpture mobile au sens classique du terme, mais comme une machine perceptive, où chaque déplacement déclenche une reconfiguration de l’ensemble. Il ne s’agit pas de produire une forme, mais une situation.
L’œuvre fonctionne selon une logique cybernétique, dans laquelle les paramètres de l’environnement deviennent des données actives. Le spectateur n’est plus en face de l’objet, il entre dans son champ d’action.
Chez Nicolas Schöffer, CYSP 1 ne représente rien. Elle génère. Elle capte. Elle module. Elle transforme le rapport entre sculpture, espace et temps en une dynamique réglée, sans centre, sans image fixe, entièrement définie par l’interaction entre la machine, le lieu et le regard.

L’empreinte de Nicolas Schöffer sur sa période
Dans le travail de Nicolas Schöffer, l’empreinte ne s’inscrit pas dans une forme reconnaissable, elle se manifeste dans un déplacement des conditions mêmes de la sculpture.
Il ne s’agit plus de produire un objet dans l’espace, mais de penser la sculpture comme un système opératoire, capable d’intégrer le mouvement, la lumière, le son, la durée.
À une époque marquée par la montée de l’abstraction, la généralisation du design industriel et l’émergence des premières technologies numériques, il ne cherche pas à figurer le progrès, il en incorpore les logiques. Il ne représente pas la machine, il en adopte les structures.
Son influence ne passe pas par un style, elle agit par contamination. Elle transforme la manière de concevoir l’œuvre, non plus comme une forme à contempler, mais comme un dispositif à activer.
Le vocabulaire qu’il met en place — spatiodynamisme, chronodynamisme, luminoart — redéfinit les frontières entre art, science et environnement. Chez Schöffer, la sculpture n’est plus un volume, elle devient interface.
Elle ne répond plus à une tradition formelle, elle propose une nouvelle grammaire perceptive. Cette mutation, progressive mais rigoureuse, modifie durablement les enjeux plastiques de son temps, en imposant un modèle dans lequel l’œuvre cesse d’être un objet pour devenir un champ relationnel.

Les influences de Nicolas Schöffer
Dans le travail de Nicolas Schöffer, l’influence ne se traduit pas par l’adoption d’un style, elle opère comme une transformation des conditions mêmes de l’œuvre.
Il confronte ainsi la sculpture aux logiques de l’ingénierie, de l’architecture et des sciences physiques, en prenant pour objet d’analyse le mouvement, la lumière et la structure. Il voit le volume comme une donnée dynamique, inséparable de la durée et de l’environnement.
De cette manière, il inscrit son travail dans une réflexion élargie sur la perception, en croisant les apports du Bauhaus avec ceux de la cybernétique naissante, et établit des correspondances avec des artistes comme Moholy-Nagy ou Calder.
Son approche repose sur la conviction que l’art, libéré de la fixité matérielle, peut devenir un opérateur de relations, une interface active entre l’œuvre et son contexte.
De cette manière, il rejoint les recherches de figures plus connues du grand public, comme Jean Tinguely, dont il partage l’intérêt pour le mouvement, mais dont il rejette la dimension chaotique et absurde.
Contrairement à Tinguely, Schöffer impose une régulation, une programmation, une cohérence. Là où Giacometti propose une mise en tension du corps dans l’espace, Schöffer construit un espace sans corps, défini par des flux, des axes, des variations mesurables.
L’influence qu’il absorbe ne produit pas une esthétique reconnaissable, elle redéfinit le cadre opératoire de la sculpture : la forme devient système, la matière devient flux, le temps devient structure.
Reconnaître la signature de Nicolas Schöffer
Nicolas Schöffer ne signe pas toujours ses œuvres. Si vous pensez en posséder une, il est préférable de la faire expertiser.

Connaître la valeur d’une œuvre
S’il s’avère que vous possédez une création de Nicolas Schöffer ou que vous pensez en posséder un, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.
Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur marchande de votre pièce, sans oublier de vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci.
Si vous souhaitez vendre votre bien, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour le céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.
Réponse en - de 24h
A découvrir dans la même thématique

Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Francis N...
Francis Newton Souza est un artiste contemporain indien du XXème siècle qui a produit des dessins et huiles sur toile cotés et recherchés aux enchères
En savoir plus >

Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Pierre Bo...
Pierre Bonnard est un peintre Nabi du XXème siècle qui a produit des tableaux dont la cote et la valeur sont élevées aux enchères. Estimation 24h.
En savoir plus >

Cote et valeur des sculptures, bronzes de Mahmoud Mokhtar
Mahmoud Mokhtar est un sculpteur égyptien qui a produit de nombreuses oeuvres dont la cote et la valeur sont élevées aux enchères. Estimation 24h.
En savoir plus >
Site sécurisé, anonymat conservé
Commissaire-priseur et expert agréé par l'État
Estimations gratuites et certifiées