Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Anne Redpath

Anne Redpath, huile sur toile

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Cote et valeur de l’artiste Anne Redpath       

Anne Redpath est une artiste connue des amateurs de natures mortes. À présent, les prix de ses œuvres augmentent au marteau des commissaires-priseurs.

Ses huiles sur toile sont particulièrement prisées, surtout par les acheteurs écossais et anglais, et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 10€ et 264 380€, un delta important mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de l’artiste.

En 2007, son huile sur toile Still life with white tulips, a été vendue à hauteur de 264 380€, tandis qu’elle était estimée entre 117 500 et 176 250€. Sa cote est stable.

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse

Technique utilisée

Résultat

Estampe - multiple

De 10 à 1 040€

Dessin

De 360 à 23 630€

Huile sur toile

De 40 à 264 380€

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Le style et la technique de Anne Redpath    

Anne Redpath (1895 – 1965) est une artiste écossaise connue pour ses intérieurs, ses natures mortes et ses paysages. Redpath développe un style pictural inspiré de la tradition postimpressionniste, où la couleur prend le pas sur le dessin.

Elle est fortement influencée par les Fauves, entre autres Matisse et Bonnard, mais adapte leurs recherches à une sensibilité britannique plus contenue. Son style marie ainsi structure solide et liberté chromatique, avec une attention constance à l’harmonie d’ensemble.

Redpath utilise une peinture assez pâteuse, appliquée au pinceau ou parfois au couteau, avec une touche visible, nerveuse et vivante. Dans certaines de ses œuvres, elle introduit des sables ou des poudres dans la peinture, afin de renforcer la texture et l’opacité de la matière.

Elle joue souvent sur les effets de matité et de brillance, selon les zones du tableau. Sa palette se caractérise par des tons clairs, chauds et poudrés, souvent par des blancs cassés, gris argentés, roses fanés, rouges brique et ocres dorés.

Elle emploie la couleur non comme imitation du réel, mais comme élément structurant et émotionnel, cherchant un équilibre visuel davantage qu’une exactitude optique. Elle a dit elle-même que sa peinture venait « de l’intérieur, pas de l’extérieur ». C’est la perception émotionnelle qui guide les choix chromatiques.

Elle réalise principalement des natures mortes, des intérieurs et des paysages, souvent liés à son environnement domestique ou à des voyages en Europe. Ses intérieurs sont la plupart du temps habités par des objets quotidiens (fleurs, tissus, porcelaines), qu’elle transforme en formes rythmiques et colorées.

Le sujet est souvent secondaire par rapport à l’agencement des formes et des tons, qui constitue le véritable enjeu plastique.

Son style reste narratif et lisible, mais pousse l’abstraction décorative à l’intérieur du cadre figuratif. Elle se distingue par une sobriété expressive (pas d’effet dramatique, mais un équilibre délicat entre tension formelle et douceur visuelle).

Elle fait le lien entre les générations de peintres écossais classiques et l’ouverture à la modernité continentale.

La vie de Anne Redpath    

Née en 1895 à Galashiels, dans les Scottish Borders en Écosse, dans une famille modeste, son père est décorateur de bâtiments religieux, ce qui va influencer son goût précoce pour les couleurs et les textures.

Elle étudie à l’Edinburgh College of Art, où elle reçoit une formation classique, tout en s’ouvrant aux courants postimpressionnistes européens. Elle obtient une bourse qui lui permet de voyager en France, en Italie et en Belgique, et d’absorber les influences de l’art continental.

Elle se marie en 1920 avec James Beattie, un architecte ; et vit ensuite en France, surtout à Antibes. Pendant cette période (1920-1930) elle se consacre principalement à sa vie de famille et interrompt presque totalement sa pratique artistique.

De retour en Écosse au milieu des années 1930, à la suite du décès de son mari, elle reprend la peinture avec intensité pour subvenir aux besoins de ses enfants.

A partir des années 1940, son travail connaît un renouveau avec des expositions régulières à Édimbourg, Londres ainsi que d’autres galeries britanniques.

Membre active du Royal Scottish Academy de la Society of Scottish Artists, elle devient une figure incontournable de la scène artistique écossaise. C’est aussi la première femme élue membre à part entière de la Royal Scottish Academy en 1952, il s’agit d’une reconnaissance historique.

Elle continue de voyager toute sa vie, entre autres en Espagne, en Italie et au Maroc, pays dont les lumières et les couleurs nourrissent son œuvre. Ces séjours influencent sa palette claire et chaude, ainsi que ses thèmes (paysages méditerranéens, intérieurs baignés de lumière).

Elle meurt en 1965 à Édimbourg, laissant derrière elle une œuvre abondante, centrée sur les natures mortes, les intérieurs et les paysages intimistes. Elle est aujourd’hui reconnue comme l’une des plus grandes artistes écossaises du XXème siècle, et a ouvert la voie à d’autres femmes peintres dans un milieu encore très masculin.

Plusieurs musées britanniques conservent ses œuvres, notamment la Scottish National Gallery of Modern Art. Aujourd’hui, son travail connaît un regain d’intérêt sur le marché des enchères, tout comme celui de Mary Casatt, Mary Hiester Reid ou encore Barbara Hepworth.

Focus sur The Indian Rug (Red Slippers), Anne Redpath, vers 1942

The Indian Rug est probablement l’une des toiles les plus connues de Redpath, conservée à la Scottish National Gallery of Modern Art d’Édimbourg. Elle représente un intérieur domestique, avec au premier plan un tapis oriental, une paire de pantoufles rouges, une table et quelques objets du quotidien.

Le tableau illustre un coin d’intérieur familier, mais traité avec une grande attention plastique les tapis, table, bol, chaise et sol deviennent tous des éléments rythmiques. L’absence de figue humaine renforce la présence des objets, qui sont investis d’une dimension quasi symbolique.

La composition suggère un mouvement suspendu, dans un espace silencieux et pourtant vibrant. Le tapis indien est l’élément central : ses motifs géométriques et sa texture sont traités avec une grande liberté formelle, plus décorative que descriptive.

Les chaussures rouges au premier plan agissent comme une signature, introduisant un élément de vie presque narratif. La matière picturale est épaisse et vibrante, surtout dans le traitement du tapis, qui capte la lumière et anime la surface.

La palette de l’artiste est chaude et sourde (bruns, rouges, gris-bleutés, ocres), elle évoque une ambiance domestique douce mais non passive. La lumière ne vient pas d’une source directe identifiable mais éclaire la scène de manière diffuse, créant une atmosphère contenue.

Les touches sont visibles, posées avec énergie mais sans heurt, ce qui renforce le caractère intime et vivant de la scène. Le tableau semble décrire l’espace de l’artiste elle-même, où celui d’une femme au travail, à travers ses objets quotidiens.

Le tapis agit comme une métaphore visuelle de la peinture elle-même (surface plane, décorative et rythmée qui absorbe et organise le regard. L’œuvre incarne un moment de contemplation où la simplicité du sujet se charge d’une certaine force émotionnelle.

Cette œuvre marque un tournant stylistique chez Redpath dans la mesure où elle affirme une peinture de l’intimité, qui mêle modernité formelle et ancrage dans la réalité domestique.

Elle illustre sa capacité à lier espace privé et langage plastique, et à élever les objets ordinaires à la dignité du sujet artistique. The Indian Rug est par conséquent souvent considérée comme emblématique de son style personnel, à mi-chemin entre Matisse et la tradition écossaise du colorisme.

Reconnaître la signature de l’artiste

Anne Redpath ne signe pas nécessairement ses œuvres. Il peut exister des copies, c’est pourquoi l’expertise reste importante.

Signature de Anne Redpath

Connaître la valeur d’une œuvre

S’il s’avère que vous possédez une œuvre de Anne Redpath ou d’après l’artiste, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur marchande de votre œuvre, sans oublier de vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci.

Si vous considérez vendre votre œuvre, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour la céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.

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