Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Marie Laurencin

Marie Laurencin, huile sur toile

Si vous détenez une œuvre réalisée par l’artiste Marie Laurencin ou d’après son travail et que vous souhaitez connaître sa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous aiguilleront.

Nos spécialistes réaliseront une expertise gratuite de votre œuvre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel.

Par la suite, si vous désirez vendre votre œuvre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal.

Cote et valeur de l’artiste Marie Laurencin   

Marie Laurencin est une artiste connue des amateurs d’art contemporain. À présent, les prix de ses œuvres augmentent au marteau des commissaires-priseurs.

Ses huiles sur toile sont particulièrement prisées, surtout par les acheteurs français, et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 10€ et 1 006 660€, un delta important mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de l’artiste.

Ses illustrations pour La dame aux camélias, datant de 1936, ont été vendues à hauteur de 1 006 660€, tandis qu’elles étaient estimées entre 228 670 et 320 140€. Sa cote est en hausse. 

Ordre de valeur allant du plus basique au plus prestigieux

Technique utilisée

Résultat

Estampe - multiple

De 10 à 14 020 €

Huile sur toile

De 80 à 808 950€

Dessin - aquarelle

De 40 à 1 006 660 €

Faites estimer gratuitement vos objets par nos experts

Réponse en - de 24h

Style et technique de l’artiste

Les œuvres de Marie Laurencin se distinguent par leur style unique et personnel ainsi que par l’utilisation audacieuse de la couleur.

L'artiste développe son propre langage pictural en combinant des éléments surréalistes et abstraits avec des formes organiques et géométriques tout en gardant une certaine suggestion de la réalité. D’abord proche du mouvement fauviste, elle acquiert ensuite une proximité stylistique avec le cubisme.

Élève à l’Académie Humbert à Paris, ses débuts sont influencés par le cubisme (notamment par Picasso et Braque), mais sans y adhérer pleinement. Elle se détache rapidement de l’austérité cubiste afin d’élaborer un langage féminin, poétique, onirique et proche de l’univers des fauves adoucis.

Elle est également influencée par le symbolisme, le XVIIIème siècle français (Watteau, Fragonard) et le japonisme. Sa palette est immédiatement reconnaissable : tons pastel et sourds (roses fanés, bleus-gris, verts d’eau, lilas, nacres), presque absents de contrastes violents.

Les couleurs ne servent pas à modéliser, mais à envelopper les formes dans une harmonie diffuse. La peinture est souvent mate, fluide, parfois proche de l’aquarelle dans sa légèreté. Elle fait un usage fréquent du gris bleuté ou rosé comme dominante atmosphérique.

Le dessin est volontairement simplifié, parfois presque naïf (les courbes sont souples, les contours fondus, et l’absence de profondeur est marquée). Les figures sont cernées de légers contours, puis adoucies par le travail de la couleur.

Elle met en place de nombreux effets de répétition (poses, visages, regards) qui, créant une forme de musique visuelle, et ne représente quasi exclusivement que des figures féminines, graciles, mélancoliques et souvent en demi-profil ou les yeux baissés.

Ses thèmes récurrents sont des jeunes filles, des cavalière, animaux (cerfs, biches, lévriers), bouquets et musiciens. Le modèle féminin devient ainsi une icône de rêverie, loin du réalisme ou de la narration.

Le rapport de Marie Laurencin à l’art moderne se situe en marge des avant-gardes formelles, mais est totalement moderne dans sa subjectivité et son langage visuel autonome.  

Marie Laurencin, cubiste parmi les fauves

Marie Laurencin (1883-1956), artiste française, débute son parcours artistique en apprenant l'art de la peinture sur porcelaine. Par la suite, elle enrichit son savoir en suivant les cours de dessin de la ville de Paris et de l'Académie Humbert. En 1907, elle fait ses débuts avec une première exposition personnelle, marquant ainsi le début d'une carrière prometteuse.

C'est à cette époque qu'elle croise le chemin de Pablo Picasso et du groupe d'artistes du Bateau-Lavoir à Montmartre, ainsi que celui du célèbre poète et critique d'art Guillaume Apollinaire. Une liaison passionnée naît entre Marie Laurencin et Apollinaire, nourrie par des échanges intellectuels et artistiques, qui perdure jusqu'en 1912.

Influencée initialement par le fauvisme, Marie Laurencin évolue vers une simplification et une idéalisation des formes sous l'influence des peintres cubistes. À partir de 1910, sa palette prend des teintes plus douces, oscillant entre le gris, le rose et les tons pastel.

Cependant, la Première Guerre mondiale bouleverse son existence. Ses nouveaux marchands, étant des ressortissants allemands, disparaissent, et elle-même s'est liée par mariage à un baron allemand durant l'été 1914.

Contrainte de rester en Allemagne, elle ne peut revenir définitivement en France qu'en 1921, période où sa palette s'assombrit, reflétant peut-être les tourments de cette période tumultueuse.

Vers 1912, Marie Laurencin croise la route de Paul Guillaume, probablement grâce à Apollinaire. Dans les années 1920, il devient même son marchand. Revenue à Paris à cette époque, elle se consacre à la peinture de personnages féminins élancés et évocateurs, baignant dans des tons pâles, créant ainsi un monde enchanteur à travers ses toiles.

Elle s'illustre également dans les portraits des célébrités parisiennes et dans la réalisation de décors pour les Ballets Russes. Dans ses œuvres, elle exprime un goût prononcé pour la métamorphose, fusionnant ses thèmes de prédilection que sont les jeunes femmes et les animaux.

Marie Laurencin reste une des femmes du XXème siècle qui est connue du grand public aujourd'hui et dont la cote est en augmentation.

Focus sur Les jeunes filles, Marie Laurencin

Les jeunes filles est une huile sur toile de format moyen réalisée par Marie Laurencin et conservée au musée de l’Orangerie à Paris. Elle est réalisée après le retour d’exil de l’artiste, à un moment où son style est tout à fait établi.

La composition est centrée autour de trois jeunes femmes à l’attitude rêveuse, aux corps stylisés et aux visages presque identiques. Le décor est réduit à quelques formes végétales stylisées et à un fond vaporeux, sans véritable profondeur spatiale.

Elle choisit de représenter un lévrier, animal dont la présence est récurrente dans l’œuvre de Laurencin, incarnant à la fois la douceur et la fidélité. La palette pastel qu’elle utilise est dominée par des gris bleutés, des roses fanés et des verts d’eau ainsi que des lavandes.

Aucune ombre n’est volontairement marquée pour créer un effet de translucidité, comme un voile posé sur la scène. Les figures semblent en suspension et détachées du sol. Les contours sont délicatement tracés puis estompés par des touches liquides et effilées.

Marie Laurencin représente un monde exclusivement féminin, hors du temps et de la narration, à la fois intime et impersonnel. Les visages se ressemblent dans la mesure où il s’agit d’archétypes de la féminité, mélancoliques et introspectifs. L’atmosphère est feutrée, presque silencieuse.

Cette œuvre est un exemple abouti du style purement laurencinien, avec un langage formel codifié, un refus de la narration anecdotique et une homogénéité plastique. L’œuvre illustre sa volonté de s’affranchir du réalisme sans tomber dans l’abstraction, en instaurant un univers poétique autonome.

Elle propose une alternative subtile au modernisme masculin, en créant une esthétique fondée sur la répétition, la douceur et la suggestion. Ce tableau a contribué à asseoir sa reconnaissance dans les années 1920, notamment dans les milieux littéraires et mondains.

L’empreinte de Marie Laurencin sur son époque

Marie Laurencin marque durablement son époque dans le monde de l’art. Cependant, elle n’est pas une artiste très connue du grand public, contrairement à ses confrères. Ses œuvres sont relativement peu exposées, et ont acquis avec le temps une certaine notoriété sur le marché de l’art.

Sa signature

Les œuvres de Marie Laurencin ne sont pas toutes signées.

Même s’il y existe des variantes, voici un premier exemple de sa signature :  

Signature de Marie Laurencin

Expertiser votre bien

Si vous êtes propriétaire d'une œuvre de Marie Laurencin, n'hésitez pas à solliciter une évaluation gratuite en remplissant notre formulaire en ligne.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera pour vous fournir une estimation de la valeur marchande de votre œuvre.

Si vous envisagez de vendre votre œuvre, nos spécialistes vous guideront également à travers les différentes alternatives disponibles pour obtenir le meilleur prix possible, en tenant compte des tendances du marché et des spécificités de chaque œuvre.

Faites estimer gratuitement vos objets par nos experts

Réponse en - de 24h

A découvrir dans la même thématique

Des oeuvres de la même époque vendues aux enchères

security

Site sécurisé, anonymat conservé

agrement

Commissaire-priseur et expert agréé par l'État

certification

Estimations gratuites et certifiées