Cote et valeur des sculptures, bustes du Premier Empire

Si vous détenez une sculpture du Premier Empire, et que vous souhaitez connaître sa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous offrirons leurs services d'expertise. Nos spécialistes s’emploieront à réaliser une expertise gratuite de votre objet, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel. Par la suite, si vous désirez vendre votre oeuvre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal. Le prix de l’œuvre peut beaucoup varier en fonction de l’identification de l’artiste, de son état de conservation, de son école ou encore du sujet représenté.

Cote et valeur des sculptures du Premier Empire  

Les sculptures et bustes du Premier Empire sont des pièces sont souvent présentées aux enchères. Le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art et des enchères s’échelonne entre 20 € et 780 000€, un delta considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée à vos sculptures. Leur cote est en forte hausse ces dernières années, les œuvres recherchées sont surtout des bustes de l’Empereur Napoléon Ier. En 2022, un buste de Napoléon Bonaparte (réalisé lorsqu’il était encore général après la campagne d’Italie) en marbre a été vendu à hauteur de 220 000€, tandis qu’il était estimé entre 138 000 et 208 000€.

Ordre de valeur allant d’une sculpture la plus simple et non identifiée à la plus prestigieuse

Les raisons de faire estimer une sculpture du Premier Empire

Si vous détenez un buste ou une sculpture de cette époque, vous ignorez peut-être sa valeur. En effet, même si l’œuvre n’est pas signée, il est possible dans certains cas d’identifier l’artiste. S’il est côté sur le marché des enchères, alors le prix pourra très vite monter. Il est également possible que l’artiste ne soit pas identifiable et que l’on ne puisse connaître que l’école de la sculpture.

Caractéristiques stylistiques et sculpturales sous le Premier Empire  

Sous le Premier Empire, la sculpture est une technique majeure que l’on a parfois tendance à oublier, la peinture prenant beaucoup de place dans l’histoire de l’art de cette époque. Il s’agit pourtant d’un tourant majeur, le néoclassicisme s’étant éteint à peu près en même temps que le Premier Empire. Représentation des corps à l’Antique, sujets mythologiques, séries de bustes à l’effigie de l’Empereur : la sculpture excelle sous le Premier Empire et fait revivre une dernière fois les canons académiques. Le marbre est le matériau privilégié de cette époque, notamment pour réaliser des bustes, mais le bronze est également très utilisé par des artistes comme Barye ou Carrier-Belleuse.

Dernière survivance du classicisme 

La sculpture joue un rôle majeur dans la production artistique au début du XIXème siècle. Intrinsèquement liée au régime impérial mis en place par le Consul Bonaparte, la sculpture va évoluer avec lui. Ce dernier prône un retour à l’Antique dans sa manière de gouverner, d’abord en se faisant sacrer, et en utilisant les symboles antiques des plus grands Empereurs. Dès la campagne d’Égypte, il se fait représenter comme un souverain thaumaturge, portant plus tard la couronne de laurier, autrefois attribut de Caligula et d’Hadrien. Les éléments iconographiques sont tout trouvés, et les sujets des œuvres également.

Les légendes de la mythologie grecque et romaine vont constituer une grande partie de la production sculpturale de l’époque. Antoine Louis Barye reprendra Thésée et le Minotaure, tandis que James Pradiersculptera Les Trois Grâces. Les prémices du romantisme sont davantage visibles en sculpture, les inspirations antiques des artistes étant plus expressives et surtout toujours conservées, contrairement aux peintres qui réinventent un courant. Il suffit de se référer au groupe du Laocoon, qui représente les visages figés par l’effroi et la douleur.

La sculpture au service de la propagande impériale

Si tant de bustes de cette période sont présentés aux enchères aujourd’hui, c’est parce qu’un contrôle des arts ainsi qu’une propagande importante ont été instaurés dès le Consulat. Ce phénomène a évidemment eu lieu en peinture mais aussi, retour à l’Antique oblige, en sculpture. Des artistes comme Eugène Guillaume, Jean-Baptiste Carpeaux, Martin Biennais ou Louis-Simon Boizet vont consacrer une partie de leur carrière à produire des bustes de l’Empereur ou de ses proches, qu’il place à la tête de différents pays en Europe. Joseph Chinard a notamment réalisé des bustes de l’Impératrice Eugénie, quelques-uns représentent aussi l’Aiglon, fils de Napoléon Bonaparte et Roi de Rome, participant à la promotion de l’oligarchie impériale.

La majorité des bustes produits jusqu’en 1814 vont logiquement figurer l’Empereur, selon des caractéristiques stylistiques soigneusement choisies. Il se fait représenter imberbe, avec ses attributs de pouvoirs, des cheveux relativement épais et des traits saillants : il prend modèle sur Alexandre, qui avait lui-même donné ces directives à son portraitiste officiel, Lysippe ; et avait ainsi bouleversé les canons de la sculpture antique en ce qui concerne les bustes. Aujourd’hui, cette production artistique est très demandée aux enchères, et les résultats que ces œuvres atteignent ne cessent d’augmenter.

Connaître la valeur certaine de votre sculpture   

S’il s’avère que vous possédez un buste ou une sculpture du Premier Empire, ou que vous pensez en posséder une, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet. Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur marchande de votre oeuvre, sans oublier de vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci. Si vous souhaitez vendre votre produit, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour le céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.