Cote et valeurs des sculptures, bronzes, marbres de Égide Rombaux
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Cote et valeur de l’artiste Égide Rombaux
Égide Rombeaux est un sculpteur belge associé à la transition entre le symbolisme, l’Art nouveau et l’Art déco. A présent, les prix de ses œuvres explosent au marteau des commissaires-priseurs.
Ses sculptures sont particulièrement prisées surtout par les acheteurs français, et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’Art s’échelonne entre 310€ et 69 000€, un delta considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Rombaux.
Une statue en ivoire et en bronze, Jeune femme, datant de 1900, a été vendue à hauteur de 69 000€ tandis qu’il était estimé entre 20 000 et 25 000€. La cote de l’artiste est haute et varie en fonction de la quantité d’œuvres présentes sur le marché des enchères.
Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse
Technique utilisée | Résultat |
|---|---|
Terre cuite | De 550 à 21 500€ |
Bronze | De 310 à 52 000€ |
Marbre | De 1 300 à 60 000€ |
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Style et technique de l’artiste Égide Rombaux
Égide Rombaux (1865 – 1942) est un sculpteur belge associé à la transition entre le symbolisme, l’Art nouveau et l’Art déco. On perçoit dans son œuvre une recherche d’une harmonie entre naturalisme maîtrisé et stylisation décorative.
Il accorde une grande importance à la figure féminine, au mouvement ondulant et à la dimension poétique. Les figures sont élancées, les silhouettes assez verticales, et les attitudes légèrement inclinées.
Les drapés sont fluides, souvent traités en longues lignes sineuses, rappelant le langage Art nouveau. On note la présence fréquente de thèmes mythologiques, allégoriques ou liés à la nature (nymphes, danseuses, muses).
Il utilise plusieurs supports dans le travail de la matière, dont le marbre, et bronze et parfois de l’ivoire pour les pièces de plus petit format. La surface est finement polie pour les marbres, créant une douceur tactile. Les patines sont nuancées pour les bronzes (brun foncé, brun vert, et parfois une patine légèrement rougeâtre).
Le modelé est souple et continu, sans cassure, privilégiant les volumes pleins. Rombaux dose la musculature avec subtilité, et une anatomie lisible mais jamais ostentatoire. Il met l’accent sur la transition progressive entre les plans (visage, cou, épaules, hanches).
Son corpus d’œuvres montre une préférence pour la composition verticale, la figure se dresse comme une colonne vivante. Il utilise une base relativement discrète, afin d’accentuer la présence du corps. Les sculptures sont conçues comme des silhouettes élégantes dans l’espace, avec parfois un léger déhanchement qui créé un rythme interne.
Il est également influencé par le symbolisme, des objets et accessoires sont intégrés à ses sculptures afin de renforcer le caractère onirique (fleurs, attributs allégoriques, tissus flottants) ; mais aussi l’Art nouveau avec des lignes ondulantes, des courbes continues et la fusion du corps et du mouvement.
Rombaux s’éloigne du réalisme académique strict, et opte pour une stylisation harmonieuse, faite d’abstraction douce. La sculpture vise moins la représentation exacte que l’expression d’une sensation.
La vie de Égide Rombaux
Égide Rombaux (1865 – 1942) est né à Bruxelles. Il est issu d’un milieu artisanal favorable à la pratique des arts décoratifs. L’artiste est formé à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, où il étudie la sculpture dans une tradition à la fois académique et symboliste.
Il est l’élève de plusieurs sculpteurs actifs dans le renouvellement stylistique belge de la fin du XIXème siècle, et est rapidement remarqué dans les expositions nationales et les salons belges pour la qualité de son modelé et la sensibilité poétique de ses sujets.
Il obtient plusieurs prix et bourses qui lui permettent de perfectionner sa technique, notamment lors de séjours d’étude à l’étranger. Sa première reconnaissance publique est liée à ses figures féminines et allégoriques, caractéristiques de la sculpture symboliste belge.
Il devient l’une des figures majeures de la sculpture en Belgique dans la transition Art nouveau / Art déco, et pratique aussi bien la commande publique (statues, monuments commémoratifs) que la sculpture de salon (bronzes, marbres, plâtres).
Sa réputation est construite sur sa capacité à allier naturalisme sobre, stylisation élégante et sens du mouvement ondulant. Il travaille régulièrement pour des commandes religieuses, funéraires ou décoratives.
Il est professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, où il transmet son sens du modelé et du classicisme modernisé. C’est une figure d’autorité dans les jurys et expositions officielles belges. Il participe à la structuration d’une identité sculpturale belge au tournant du XXème siècle, entre symbolisme et modernité.
Ses œuvres vers 1900 – 1930 montrent une maîtrise avancée de la composition verticale et du drapé fluide, et développe un vocabulaire sculptural immédiatement reconnaissable avec des silhouettes élancées, des visages idéalisés et des lignes courbes.
Ses marbres et bronzes de grande taille confirment sa position comme sculpteur majeur de son époque en Belgique. Il continue à produire jusque dans les dernières années de sa vie, bien que le contexte artistique se transforme avec la montée des avant-gardes.
Il meurt en 1942, laissant une œuvre importante conservée dans divers musées et collections publiques belges.
Ses œuvres sont notamment exposées au Musée royal des Beaux-Arts de Belgique et dans divers musées régionaux. Son œuvre est aujourd’hui considérée comme l’un des témoignages les plus raffinés de la sculpture belge entre symbolisme et Art nouveau.
C’est une référence essentielle pour l’étude de la transition stylistique entre la fin du XIXème siècle et les premières décennies du XXème siècle dans la sculpture européenne.
Segmentation du marché et cote de l’artiste
Les sculptures en bronzes sont dominantes dans le marché de l’artiste, mais on trouve aussi des sculptures en marbre (segment haut de gamme et rare), et des plâtres d’atelier qui constituent le segment d’entrée avec une valorisation modérée.
Les petites statuettes (moins de 40 cm) sont accessibles avec une forte liquidité. Les formats moyens (40 – 80 cm) constituent le cœur du marché, et sont recherchés pour la qualité du modelé. Les grandes compositions (supérieures à 80 cm) ou monuments ont une rareté élevée et relèvent d’un marché spécialisé.
Il travaille avec des figures féminines allégoriques, des nymphes, danseuses et compositions symbolistes, et des pièces Art nouveau avec drapé ondulant ou des poses sinueuses (Agathon Léonard, Édouard Marcel Sandoz, Camille Alaphilippe). Les critères de valorisation sont la signature lisible « E. Rombaux », la mention du fondeur, la patine ancienne conservée.
D’autres facteurs comme la provenance muséale ou de collection belge historique ainsi que le format supérieur et la présence d’attributs symbolistes (lyre, fleurs, drapés) sont également susceptibles de rentrer en ligne de compte.
Les ventes ont majoritairement lieu en Belgique et en France, mais un intérêt complémentaire est présent sur le marché néerlandais, allemand et britannique pour la sculpture symboliste.
Le cote de Égide Rombaux est établie mais modérée, avec une structure claire. Le bronze moyen constitue le segment le plus sûr et le plus liquide. Le marbre constitue le sommet du marché, il est rare et recherché.
Le marché est aussi particulièrement sensible à la qualité du drapé, à la présence poétique de la figure et à la patine d’origine. Les prix restent attractifs par rapport aux sculpteurs français contemporains du même courant, ce qui peut représenter une opportunité pour un collectionneur spécialisé.
Reconnaître la signature de Égide Rombaux
Égide Rombaux signe ses œuvres la plupart du temps. Il est préférable si vous pensez en posséder une de faire expertiser votre bien. Certaines sculptures portent la signature « E. Rombaux » avec le cachet du fondeur. Il existe également des copies, c’est pourquoi l’expertise est importante.
Connaître la valeur d’une œuvre
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