Cote et valeur des sculptures, bronzes de Alexandre Léonard

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Cote et valeur de l’artiste Alexandre Léonard  

L’artiste Alexandre Léonard laisse dans son sillage une œuvre très singulière, issue du répertoire animalier. Sculpteur talentueux, il réalise de nombreuses œuvres particulièrement prisées aux enchères.

Désormais, les prix de ses œuvres s’envolent au marteau des commissaires-priseurs. Ces dernières sont particulièrement prisées surtout par les acheteurs français et européens. Le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 80€ et 5 000€, un delta considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Léonard.

En 2012, une sculpture en chryséléphantine représentant un méhariste et datant des années 1860 a été vendue à hauteur de 5 000€ tandis qu’elle était estimée entre 3 500 et 4 500€.

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse

Style et technique de l’artiste Alexandre Léonard     

Lambert Alexandre Léonard (1821-1877), sculpteur français, s’inscrit dans le figuratisme de la fin du XIXème siècle, avec un vocabulaire naturaliste et un sens décoratif marqué. Il est proche des productions de la Belle Époque et du style néoclassique tardif.

Son corpus se démarque par les figures harmonieuses, une élégance académique et une absence de dramatisation excessive. Son travail est souvent lié à la sculpture décorative, aux bronzes d’édition, aux sujets animaliers et aux figures féminines.

Il montre une préférence pour les figures humaines, notamment les jeunes femmes, les allégories, les sujets gracieux et les silhouettes élancées. Ses œuvres animalières (particulièrement les chevaux, cerfs, animaux de chasse) sont réalisées avec un naturalisme tempéré.

La grâce gestuelle est importante, avec des bras étendus, une inclinaison du buste, et des poses souples. La composition est souvent verticale, centrée, structurée selon les conventions académiques.

Le modelé est lisse, régulier, parfois adouci et éloigné du rugueux expressif, proche du fini académique. Les volumes sont finement arrondis, avec des transitions douces entre les plans et les surfaces polies. Il apporte une attention particulière à la définition anatomique, mais avec idéalisation et sans excès de réalisme musculaire.

Il effectue un travail minutieux des drapés, des plis, des textures textiles et ornements. Alexandre Léonard travaille avec le modelage en terre ou en cire avant moulage, conformément à la tradition des ateliers parisiens.

Ses fontes sont effectuées en bronze à la cire perdue ou au sable selon les éditons, ses bronzes d’art sont édités par les fondeurs courants de la Belle Époque. Les patines sont classiques, avec du brun foncé, du brun-vert nuancé et de rares patines polychromes.

La ciselure est précise, permettant de conserver les détails fins du modelé. Le rendu est naturaliste mais stylisé, avec un respect des proportions, et une observation réelle mais adoucie. Il est héritier des sculpteurs figuratifs académiques (Moreau, Carrier-Belleuse, Falguière).

Alexandre Léonard, sa vie, son œuvre

L’artiste nait en France en 1821, dans un contexte où la sculpture académique et l’ornementation architecturale occupent une place centrale dans la commande publique. Il se forme vraisemblablement dans un atelier parisien lié à la tradition académique (modelage, plâtre, terre, bronze).

Il étudie à un moment où les écoles succèdent à l’influence de David d’Angers, Pradier et des sculpteurs du romantisme tardif, et développe une compétence technique solide dans la sculpture figurative et décorative.

Il démarre sa carrière dans le climat artistique du Second Empire, marqué par une forte demande en sculpture décorative pour les architectures, parcs, lieux publics et salons privés. Il expose au Salon sous son nom, où il présente principalement des figures, bustes et sujets allégoriques ou décoratifs.

Sa sculpture est essentiellement figurative, avec des figures féminines, des jeunes enfants et des sujets gracieux ou sentimentaux typiques de la création du milieu XIXème.

Son activité est associée à la réalisation de bronzes d’édition, souvent produits par des fondeurs parisiens, avec une tendance courante chez les sculpteurs de cette période pour diffuser leurs œuvres dans les intérieurs bourgeois.

Il appartient probablement au cercle des sculpteurs dits « décoratifs » du Second Empire, spécialisés dans les œuvres de salon. Son style est académique et influencé par l’idéalisme néoclassique encore dominant dans les années 1840 – 1860.

Il a une préférence pour les figures harmonieuses, aux gestes doux et aux attitudes élégantes. Sa production s’inscrit dans la lignée des sculpteurs décoratifs tels que Pradier, Duret ou Simart, mais avec une dimension plus intime et domestique.

Il travaille avec plusieurs fondeurs d’art, ce qui explique la diffusion notable de ses modèles dans les intérieurs de la seconde moitié du XIXème siècle. Sa sculpture circule principalement dans des tirages de bronze, ce qui lui assure une présence durable sur le marché.

Il continue à produire jusqu’à la fin de sa vie, dans un contexte où la sculpture décorative évolue vers des formes plus sentimentales, en harmonie avec l’esthétique du Second Empire. Il est aujourd’hui reconnu pour la qualité de son modelé et la finesse typique de la sculpture de salon du XIXème siècle.

Segmentation du marché et cote de l’artiste

Les bronzes d’édition constituent le segment principal du marché, avec des figures féminines, des allégories et des sujets gracieux typiques du XIXème siècle. Les plâtres d’atelier sont rares, principalement d’intérêt historique ou documentaire.

Ses statuettes décoratives sont des œuvres destinées aux intérieurs bourgeois du Second Empire, souvent de petite ou moyenne taille. Les bustes et portraits font partie d’un marché plus réduit, qui dépend fortement de la rareté et de la provenance.

Les figures ornementales sont parfois intégrées à des garnitures de cheminée, pendules ou éléments décoratifs. Les petits formats (20 – 30 cm) constituent un marché d’entrée avec une bonne liquidité. Les formats moyens (30 – 50 cm) font partie du segment central, le plus recherché pour les bronzes de salon.

Les grands formats supérieurs à 50 cm sont des tirages plus rares qui font partie du segment le plus valorisé, mais moins fréquent en ventes publiques. Les figures féminines sont le thème dominant, très recherché pour l’élégance académique et le caractère décoratif.

Les allégories (musique, danse, saisons, innocence, jeunesse) montrent un attrait élevé sur le marché international. Les sujets néoclassiques ont une attractivité stable. La France constitue le principal bassin géographique. En Belgique et au Royaume-Uni, le marché est secondaire mais actif.

La liquidité est bonne pour les bronzes de taille moyenne et les figures féminines décoratives, variable pour les bustes et sujets moins typiques et élevée pour les bronzes signés, bien patinés et réalisés par des fonderies reconnues.

Reconnaître la signature de l’artiste

Les œuvres de Alexandre Léonard ne sont pas toutes signées, et différentes variantes existent. C’est la raison pour laquelle si vous pensez posséder une œuvre de l’artiste ou d’après lui, il est primordial de la faire estimer par un expert qui saura l’authentifier.

Connaître la valeur d’une œuvre

S’il s’avère que vous possédez une œuvre de Alexandre Léonard ou d’après l’artiste, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

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