Cote et valeur des sabres napoléoniens (Du Consulat à 1870)

Si vous détenez un sabre napoléonien, et que vous souhaitez connaître sa valeur ainsi que si vous l’ignorez, l’époque et le modèle du sabre, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous offrirons leurs services d'expertise. Nos spécialistes s’emploieront à réaliser une expertise gratuite de votre sabre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel. Par la suite, si vous désirez vendre votre sabre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal sur le marché.  

Cote et valeur des sabres napoléoniens  

Les sabres napoléoniens font partie des armes de collection les plus demandées sur le marché des enchères. Cependant, les écarts de prix peuvent être considérables en fonction du modèle, de l’état de conservation, de la personne à qui il a appartenu, du nombres d'exemplaires produit, ainsi que de d’autres critères. Désormais, les prix de ces armes peuvent augmenter considérablement au marteau des commissaires-priseurs. Les acheteurs du monde entier s’intéressent aux ventes de certaines pièces rares. Le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 50€ et 200 000€, pour le moment, un écart conséquent mais qui en dit beaucoup sur la valeur qui peut être attribuée aux sabres napoléoniens. Le sabre de l’Empereur lui-même a été vendu pour 4 700 000 € aux enchères, mais ce fut un cas exceptionnel. Retour sur les ventes aux enchères passées et précisions sur ces armes.

Ordre de valeur allant d’un sabre simple au plus prestigieux (du Consulat au second Empire)

Retour sur l’histoire du sabre français (avant le Consulat)

Les sabres font leurs apparition durant l'époque médiévale et évoluent de différentes manières en fonction des modes et des influences géographiques. A la fin du XVIIème siècle, une centaine d’année avant la révolution, le Roi de France, Louis XIV à l’époque, décide de réglementer leur fabrication. C'est alors que les sabres De La Maison du Roi (gardes du corps du roi composé de la noblesse) font leurs apparitions et font parties des premiers à être inscrit dans le règlement. Les armes blanches telles que les sabres étaient importées d’Allemagne et assemblée en France. Puis Louis XV en 1730 délivrera des lettres patentes afin d’autoriser leur fabrication d’abord en Alsace, puis à la manufacture de Châtellerault.

Les sabres du Consulat et du Premier Empire (Napoléon Bonaparte)

1799 - 1815

Les sabres français sont majoritairement modifiés pendant le Consulat et le Premier Empire. En effet, Napoléon Ier en a eu davantage besoin pour équiper la Grande Armée. Son neveu, Louis Napoléon-Bonaparte (Napoléon III) est bien moins parti au combat que lui.

Le corps de l’Armée pour lequel on va le plus adapter les sabres sera la cavalerie, et les avancées techniques des armes blanches seront déclinées à l’artillerie, à la marine, à la Garde impériale et aux autres soldats.

On compte 5 catégories de sabres connues pour la période :

-       Le sabre à la mamelouk : Il n’est pas une invention française, les soldats de la Grande Armée ont rapporté cette arme après la campagne d’Égypte et ont continué à l’utiliser. Il se caractérise par une lame assez large, courbée et longue.

-       Le sabre dit « bancal » en 1822, s’inspirant des sabres précédents, est destiné à la cavalerie lourde et de ligne. La lame est davantage courbée, il sera utilisé pendant la Restauration, mais aussi pendant le Second Empire.

-       Le sabre latte : Il se décline lui aussi aux différents corps de l’armée et s’inspire de l’épée. Il est cependant plus fin et plus léger. Sa particularité est sa lame, très droite et très fine. Il est utilisé par l’artillerie et la cavalerie, mais les marins en utiliseront également.

-       Le sabre briquet : Il est le plus courant et le plus utilisé. Il a été décliné à tous les corps de l’Armée napoléonienne, y compris la Garde Impériale. Il y a des détails sur chaque sabre afin d’identifier le corps de l’Armée et parfois le rang du soldat. Souvent, les lames des sabres briquets sont gravées, avec un nom, des initiales ou encore le blason impérial. Leur lame est très légèrement courbée, assez fine et la flèche est pointue. Il a beaucoup servi dans l’infanterie, dans la cavalerie (notamment pour les grenadiers à cheval), mais aussi dans la marine. Il existe une vaste variété de modèles pour ce sabre.

-       Le sabre d’abordage : Comme son nom l’indique, il est utilisé par les marins afin de couper différentes cordes à bord des navires. La lame est large et plutôt courte.

Les sabres du Second Empire (Napoléon III)

1852 – 1870

Pendant le Second Empire, l’Armée Française est beaucoup moins en guerre qu’au début du siècle. Les soldats, la garde impériale et les fonctionnaires d’État haut placé vont néanmoins porter des sabres. Cette arme est devenue un symbole de puissance et de fierté française.

Les types de sabres restent les mêmes mais vont connaître une évolution.

-       Concernant les sabres briquets, d’autres modèles sont créés mais ils ne connaissent pas de grandes évolutions significative.

-       Pour les sabres lattes, ils restent en usage pour les soldats mais vont être améliorés pour les hauts fonctionnaires d’État, avec de la dorure, une poignée en nacre ainsi qu’un blason souvent sculpté sur le bas de la poignée.

-       Les sabres d’abordage vont connaître une évolution au niveau de la poignée : en 1833, le règlement change et la poignée est ronde, on les appelle « cuiller à pot » à l'époque.

Ce sont les sabres de fonctionnaires qui sont le plus appréciés aux enchères pour ce qui est du Second Empire, car ils sont esthétiquement soignés et n’ayant en général pas servi à combattre, ils sont souvent dans un meilleur état de conservation.

Connaître la valeur d’un sabre napoléonien

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