Cote et valeur des oeuvres en céramique Dalpayrat

Si vous détenez une œuvre réalisée par la maison Dalpayrat ou d’après, et que vous souhaitez connaître sa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous offrirons leurs services d'expertise. Nos spécialistes s’emploieront à réaliser une expertise gratuite de votre œuvre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel. Par la suite, si vous désirez vendre votre œuvre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal.

Cote et valeur des œuvres Dalpayrat

La maison Dalpayrat, qui produit des céramiques, est cotée sur le marché. Pierre-Adrien Dalpayrat et son fils ont su faire grandir et connaître la manufacture dès la fin du XIXème siècle. Désormais, les prix de ses œuvres s’envolent au marteau des commissaires-priseurs. Leurs vases et sculptures sont particulièrement prisés surtout par les acheteurs français. Le prix auquel ils se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 50€ et 31 000€, un delta considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux oeuvres Dalpayrat. En 2021, une vase « aux éléphants » en céramique datant de 1897 représentant Icare a été vendue à hauteur de 31 000€ tandis qu’elle était estimée entre 20 000 et 25 000€.

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse

Style et technique de la maison Dalpayrat

Les céramiques Dalpayrat ne sont pas vraiment rattachées à un courant. Lorsque Pierre-Andrien Dalpayrat ouvre son atelier de céramique en 1889, il produit déjà des œuvres très novatrices pour l’époque, qu’il est le seul à faire. On lui doit aussi la couleur rouge Dalpayrat, qui s’approche du rouge sang de bœuf.

L’histoire des céramiques Dalpayrat

Pierre-Adrien Dalpayrat (1844-1910), artiste français, est devenu une figure incontournable des amateurs et collectionneurs de céramiques. Il naît à Limoges et y suit une formation, à l’école de dessin. C’est là-bas qu’il apprend les techniques de la peinture sur céramique. Il fait ses débuts chez Jules Vieillard à Bordeaux, puis chez Sazerat à Limoges. Il passe ensuite un an dans une faïencerie à Toulouse puis s’installe quelques temps à Monaco chez François Blanc. Il ouvre sa faïencerie en 1889 à Bourg-la-Reine. C’est dans ses années qu’il commence à maîtriser parfaitement le grès et invente le rouge Dalpayrat, grâce à l’oxyde de cuivre et une cuisson spéciale.

Il collabore avec Alphonse-Voisin Delacroix puis Jean Coulon, et expose à la galerie Georges Petit. Il produit des grès estampillés « à la grenade » avec Jean Coulon qui sont très recherchés.

L’entreprise ferme en 1906 à la suite de difficultés financières, mais son fils, Alphonse Dalpayrat, s’installe à Bagneux où il ouvre une nouvelle faïencerie, les œuvres sont elles aussi signées Dalpayrat. Les petits-fils de Pierre-Adrien reprendront la gestion de la manufacture. 

L’empreinte de Pierre-Adrien Dalpayrat sur son époque

L’artiste marque son époque par l’originalité de ses œuvres. Il est en avance sur son temps et produit des céramiques sculptées représentant des animaux, comme le fera plus tard la maison Daum. Aujourd’hui, la manufacture n’est plus en activité, et le moyen privilégié pour trouver une œuvre signée Dalpayrat reste le marché des enchères.

Reconnaître la signature de l’artiste

Les oeuvres Dalpayrat sont en général signées, au dos des vases ou œuvres. Cependant, de nombreuses copies existent, c’est pourquoi il est important de faire estimer votre œuvre. Il est aussi possible qu’une œuvre Dalpayrat soit signé autrement, c’est la raison pour laquelle l'expertise est importante.